Publié le: 2012-11-04

How to install OpenBSD

Présentation de la procédure d’installation OpenBSD

OpenBSD a longtemps été respectée pour son processus d’installation simple, et qui est cohérent à travers toutes les plates-formes.

La plupart des architectures suivent une procédure d’installation similaire ; cependant quelques détails diffèrent sur quelques plates-formes. Dans tous les cas, il vous est vivement conseillé de lire le document INSTALL spécifique à votre architecture se trouvant dans le dossier “platform” sur le CD-ROM ou les sites FTP (par exemple, i386/INSTALL.i386, macppc/INSTALL.macppc ou sparc/INSTALL.sparc).

L’installation d’OpenBSD utilise un noyau spécial avec un certain nombre d’utilitaires et de scripts d’installation inclus dans un disque RAM préchargé. Après le démarrage de ce noyau, le système d’exploitation est extrait depuis plusieurs fichiers tar(1) (.tgz) compressés à partir d’une source autre que ce disque RAM préchargé. Il existe de nombreux moyens de démarrer ce noyau d’installation :

  • Disquette : OpenBSD peut être installé sur beaucoup de plates-formes en démarrant l’installation à partir d’une seule disquette. Cependant, à cause de contrainte d’espace, des plates-formes plus gourmandes (sparc64, amd64 et alpha) ne possèdent pas certains utilitaires qui peuvent être important pour vous, comme le client DHCP pour configurer le réseau. Pour ces plates-formes, il est préférable d’utiliser l’installation avec le CD. Cependant, pour les plates-formes comme sparc et i386, vous trouverez la disquette de démarrage très complète.Des images de disquettes utilisables pour créer une disquette d’installation depuis un autre système Compatible Unix ou sur un système Windows sont fournies. Les noms de fichiers typiques sont floppy50.fs, bien que plusieurs architectures possèdent de multiples images de disquettes.
  • CD-ROM : Sur plusieurs architectures une image CD-ROM (cd50.iso pour effectuer uniquement un démarrage, ou install50.iso pour l’installation complète) est fournie permettant la création d’un CD-ROM amorçable.
  • Partition existante : Le noyau du disque RAM peut être démarré à partir d’une partition OpenBSD existante (i.e., une mise à jour ou une réinstallation).
  • Réseau: Quelques architectures supportent le démarrage à travers un réseau (en utilisant par exemple PXE ou d’autres méthodes de démarrage réseau).
  • Écrire un système de fichiers sur disque (miniroot) : une image de système de fichiers qui peut être écrite sur une partition existante et qui peut être amorcée par la suite.
  • Cassettes amorçables : Certaines architectures supportent l’amorçage depuis des cassettes. Ces cassettes peuvent être créées en suivant les instructions du fichier INSTALL.platform.

Toutes les architectures ne supportent pas chacune des options de démarrage :

  • alpha : Disquette, CD-ROM, Réseau, Écriture d’une image de disquette sur le disque dur.
  • amd64 : Disquette, CD-ROM, Réseau.
  • armish: Dépend du système hôte.
  • hp300 : CD-ROM, Réseau.
  • hppa : Réseau.
  • i386 : Disquette, CD-ROM, Réseau.
  • landisk: miniroot, installation en utilisant un autre système.
  • macppc : CD-ROM, Réseau.
  • mvme68k : Réseau, Cassette amorçable.
  • mvme88k : Réseau, Cassette amorçable.
  • sparc : Disquette, CD-ROM, Réseau, Écriture d’une image sur une partition swap existante, Cassette amorçable.
  • sparc64 : Disquette (U1/U2 uniquement), CD-ROM, Réseau, Écriture d’une image sur une partition existante.
  • vax : Disquette, Réseau.
  • zaurus: Démarrer bsd.rd à partir d’une partition Linux. Veuillez consulter INSTALL.zaurus pour plus de détails.

Toutes les installations autres que mac68k peuvent aussi utiliser un noyau bsd.rd lors d’une mise à jour ou d’une réinstallation.

Une fois le noyau démarré, vous avez plusieurs options pour obtenir les paquetages d’installation. Une fois de plus, toutes les architectures ne supportent pas toutes ces options.

  • CD-ROM : Bien sûr, nous préférons que vous utilisiez les CD-ROMS Officiels, mais vous pouvez utiliser install50.iso ou créer les vôtres.
  • FTP : L’un des différents sites miroirs FTP OpenBSD ou votre serveur FTP local contenant les paquetages.
  • HTTP : L’un des différents sites miroirs HTTP OpenBSD ou votre serveur web local contenant les paquetages.
  • Partition de disque local : Dans la plupart des cas, vous pouvez installer les paquetages depuis une autre partition de votre disque dur local. Par exemple, sur i386, vous pouvez installer à partir d’une partition FAT ou d’un CD-ROM formaté au format ISO9660, Rock Ridge ou Joliet. Dans certains cas, vous devrez manuellement monter le système de fichiers avant de l’utiliser.
  • NFS : Quelques architectures supportent les montages NFS de paquetages.
  • Cassette : Les paquetages peuvent aussi être lus depuis une cassette formatée. Ces cassettes peuvent être créées en suivant les instructions du fichier INSTALL.platform.

Vérifications avant l’installation

Avant de commencer votre installation, vous devriez avoir une idée de ce que vous allez devoir faire. Vous devriez connaître ces différents éléments au minimum :

  • Nom de la machine.
  • Matériel installé et disponible.
    • La compatibilité de votre architecture grâce à la page de compatibilité.
    • Dans les cas d’utilisation de matériel ISA, vous devrez aussi connaître les paramètres matériels et confirmer qu’ils sont tels qu’OpenBSD les requiert.
  • La méthode d’installation qui sera utilisée (CD-ROM, FTP, etc.)
  • Comment le système sera-t-il mis à jour et corrigé ?
    • Si cela est fait localement, vous devrez bénéficier de suffisamment d’espace libre pour stocker l’arbre des sources et le construire.
    • Autrement, vous aurez besoin d’accéder à une autre machine pour y construire une release patchée.
  • Partitionnement de disque désiré.
    • Y-a-t-il des données à sauvegarder quelque part ?
    • OpenBSD coexistera-t-il sur ce système avec d’autres OS ? Si oui, comment seront-ils démarrés ? Aurez vous besoin d’installer un gestionnaire de démarrage ?
    • La totalité du disque sera-t-elle utilisée par OpenBSD ou voulez-vous conserver une partition ou un OS (ou de la place pour un autre) ?
    • Comment souhaitez vous partitionner la partie réservée à OpenBSD de votre disque ?
  • Paramètres Réseau, si vous n’utilisez pas DHCP :
    • Nom de domaine.
    • Adresse des Serveurs de Nom de Domaine (DNS).
    • Adresse IP et masque de sous-réseau pour chaque NIC.
    • Adresse de la passerelle.
  • Lancerez vous le système de fenêtres X ?

Créer un média d’installation OpenBSD amorçable

Comme exemples, nous allons regarder les images d’installation disponibles pour les architectures i386 et sparc.

L’architecture i386 dispose de six images de disques séparées parmi lesquelles choisir :

  • cdemu50.iso est une image ISO9660 se servant de l’émulation d’une disquette de 2.88M pour démarrer. Il faut espérer que peu de personnes auront à utiliser cette image – la plupart utiliseront cd50.iso, n’utilisez cdemu50.iso que si cd50.iso ne fonctionne pas pour vous.
  • install50.iso est une image ISO9660 contenant tous les fichiers d’installation standard. Ce fichier peut être utilisé pour créer un CD permettant de faire une installation OpenBSD de façon autonome.
  • floppy50.fs (PC de bureau) supporte la plupart des cartes PCI et ISA, des adaptateurs IDE et des adaptateurs SCSI simples ainsi que quelques matériels PCMCIA. La plupart des utilisateurs utiliseront cette image.
  • floppyB50.fs (Serveurs) supporte plusieurs contrôleurs RAID et quelques adaptateurs SCSI courants. Toutefois le support pour certains adaptateurs SCSI et plusieurs NICs EISA et ISA a été retiré.
  • floppyC50.fs (Portables) supporte les matériels CardBus et PCMCIA trouvés sur la plupart des portables.

L’architecture sparc dispose de quatre images disques d’installation parmi lesquelles choisir :

  • floppy50.fs: Supporte les systèmes équipés d’un lecteur de disquettes.
  • cd50.iso Une image ISO utilisable pour créer votre propre CD afin d’amorcer les systèmes SPARC à l’aide un CD-ROM.
  • miniroot50.fs peut être écrite sur une partition swap et démarrée.
  • install50.iso est une image ISO9660 contenant tous les fichiers d’installation standard. Ce fichier peut être utilisé pour créer un CD permettant de faire une installation OpenBSD de façon autonome.

Sur les plates-formes récentes, vous serez plus avisé d’utiliser les images de démarrage CD-ROM, comme dans certaines plates-formes “gourmandes” (comme sparc64 et amd64), les images disquette ont beaucoup de pilotes et d’utilitaires supprimés, ce qui peut compliquer l’installation. Les plates-formes plus anciennes, comme le i386 et sparc, sont toujours installable facilement d’une disquette.

Créer un CD-ROM amorçable

Vous pouvez créer un CD-ROM en utilisant les fichiers cd50.iso ou install50.iso. Les détails exactes sont laissés ici au lecteur afin de déterminer quels outils sont à leur disposition.

Avec OpenBSD, vous pouvez créer un CD d’une image ISO en utilisant cdio(1) :

# **cdio tao cd50.iso**

La plupart des graveurs de CD vendus avec les systèmes Windows et Macintosh sont livrés avec des logiciels pour graver une image ISO sur un media vierge. Si le votre ne le permet pas, il y a plusieurs applications gratuites qui peuvent le faire pour vous.

D’autres systèmes Unix-like utilisent des applications comme cdrkit.

Créer des disquettes de démarrage sur Unix

Les détails précis et les noms de périphériques peuvent varier d’une variante Unix à une autre; utilisez ce qui est approprié sur votre système.

Pour créer une disquette formatée, utilisez la commande fdformat(1) pour chacun des formats et recherchez les secteurs défectueux..

# **fdformat /dev/rfd0c**
  Format 1440K floppy `/dev/rfd0c'? (y/n): y
  Processing VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV done.

Si votre sortie est identique à celle ci-dessus, votre disque est correct. Cependant, si vous ne voyez pas tous les “V” alors votre disque est probablement endommagé et vous devriez en essayer un autre.

Pour écrire un ficher image sur une disquette, utilisez dd(1). Un exemple d’utilisation de dd(1) est fourni ci-dessous :

# **dd if=floppy50.fs of=/dev/rfd0c bs=32k**

Une fois l’image écrite, vérifiez qu’elle a été correctement copiée et qu’elle est identique à l’image d’origine avec la commande cmp(1). Si la disquette est identique à l’image, vous ne verrez apparaître qu’une nouvelle invite de commande.

# **cmp /dev/rfd0c floppy50.fs**

Créer des disquettes de démarrage sur Windows

Pour préparer la disquette sous Windows, utilisez tout d’abord les utilitaires natifs pour formater le disque, vérifiez qu’il ne possède pas de secteurs défectueux.

Pour écrire l’image d’installation sur la disquette préparée vous pouvez utiliser ntrw.exe, qui peut être téléchargé du répertoire tools de la plupart des miroirs FTP.

Exemple d’utilisation de ntrw :

C:> **ntrw floppy50.fs a:**
  3.5", 1.44MB, 512 bytes/sector
  bufsize is 9216
  1474560 bytes written

Démarrer le média d’installation OpenBSD

Démarrer sur i386/amd64

Démarrer une image d’installation sur les architectures PC i386 et amd64 n’est pas nouveau pour la plupart des gens. Votre système devra être informé pour démarrer de n’importe quel média que vous avez choisi d’utiliser, habituellement à travers des options de configuration du BIOS. Si vous souhaitez démarrer depuis un CD-ROM, vous devrez aller dans votre BIOS système et autoriser le démarrage depuis celui-ci. Quelques anciens BIOS ne supportent pas cette option, et vous devrez utiliser une disquette pour démarrer votre image d’installation. Ne vous inquiétez pas ; bien que vous démarriez depuis la disquette, vous pourrez installer depuis le CD si cela est supporté par OpenBSD (par exemple, presque tous les disques IDE).

Vous pouvez aussi démarrer bsd.rd depuis une partition OpenBSD existante, ou depuis le réseau en utilisant la procédure de démarrage PXE.

Démarrer sur sparc/sparc64

NOTE : Sur l’architecture sparc64, seules les machines SBus (Ultra 1, Ultra 2) sont amorçables depuis une disquette.

Vous aurez besoin que le système soit sur le prompt du moniteur de ROM, qui ressemble habituellement à “ok “. Si vous utilisez un clavier SUN, tapez et pressez en même temps “STOP” et “A”. Si vous utilisez une console série, un BREAK devrez vous retourner le prompt du moniteur.

Utilisez ensuite la commande suivante pour démarrer :

ok **boot floppy**

Normalement, vous pouvez démarrer du lecteur de CD-ROM d’un système Sun à partir de l’invite de démarrage en tapant ‘boot cdrom’ :

ok **boot cdrom**

Installer OpenBSD simplement

Le nouvel installateur d’OpenBSD a été conçu pour installer et configurer OpenBSD dans une configuration utilisable par défaut avec très peu d’interventions de la part de l’utilisateur. En fait, vous pouvez juste taper ENTER un certain nombre de fois pour obtenir une bonne installation d’OpenBSD, pour déplacer vos mains sur le reste du clavier pour uniquement entrer le mot de passe root.

L’installateur créera un plan de partitionnement basé sur la taille de votre disque dur. Même si cela n’est PAS un modèle parfait pour tout le monde, cela fourni un bon point de départ et une bonne stratégie d’ensemble pour définir vos besoins.

Nous allons démarrer avec une installation très simple, avec quelques commentaires sur les options disponibles, et en utilisant la magie des liens hypertextes, cela vous permettra d’en lire plus sur certains sujets qui vous intéressent et en explorer les options.

Les notes d’installation pour chaque plate-forme sont sur les CDs d’installation et les serveurs FTP dans le fichier INSTALL., ou est votre plate-forme, par exemple i386.

Commencer l’installation

Quelle que soit votre méthode de démarrage, il est temps de l’utiliser. Pendant la procédure de démarrage, le noyau et tous les programmes utilisés pour installer OpenBSD sont chargés en mémoire. Après que le noyau d’installation ait démarré, le média de démarrage n’est plus nécessaire, tout fonctionne du disque en MEMOIRE. Vous pouvez à ce moment retirer le CD ou la disquette dont vous avez démarré, car vous n’avez plus besoin du CD pour des fichiers d’installation.

A presque tout moment de la procédure d’installation OpenBSD, vous pouvez arrêter la procédure en frappant CTRL-C et pourrez la relancer sans avoir à redémarrer en lançant install à l’invite shell. Vous pouvez aussi taper un “!” dans la plupart des cas lors de l’installation pour obtenir l’invite shell, et quitter le shell pour retourner à l’installation.

Si votre démarrage réussi, vous verrez beaucoup de messages défiler. Ces textes, dans beaucoup d’architectures en blanc sur bleu, représentent le dmesg, du noyau qui cite les matériels trouvés et comment ils sont connectés aux autres périphériques. Une copie de ce message est conservée dans /var/run/dmesg.boot.

Ensuite, vous verrez ce qui suit :

  ...
  root on rd0a swap on rd0b dump on rd0b
  erase ^?, werase ^W, kill ^U, intr ^C, status ^T

  Welcome to the OpenBSD/i386 5.0 installation program.
  (I)nstall, (U)pgrade or (S)hell? **i**

Avec cela, nous atteignons notre première question. Vous avez ces trois options affichées :

  • Install : Charge OpenBSD dans le système, remplaçant un éventuel autre système se trouvant là. Notez qu’il est possible de laisser certaines partitions intactes dans cette procédure, comme /home, mais dans les autres cas, considérez que tout le reste sera écrasé.
  • Upgrade : Installer un nouveau paquetage de fichiers d’installation sur cette machine, mais ne remplacer aucune information de configuration, donnée utilisateur ou programme additionnel. Aucun formatage de disque n’est réalisé, ni le dossier /etc ni /varne sont remplacés. Quelques remarques importantes :
    • Vous n’aurez pas la possibilité d’installer le paquetage etc50.tgz. Après l’installation, vous devrez manuellement greffer etc50.tgz sur votre système avant qu’il puisse être complètement fonctionnel. C’est une étape importante qui doit être réalisée, car dans le cas contraire certains services clés (tel que pf(4)) ne démarreront pas.
    • La procédure de mise à jour n’est pas faite pour sauter des “releases” ! Bien que ce saut fonctionnera souvent, il n’est pas supporté. Pour OpenBSD 5.0, mettre à jour de la version 4.9 à la version 5.0 est la seule mise à jour supportée. Si vous mettez à jour depuis une version plus vieille, il est fortement recommandé de mettre à jour en versions intermédiaires d’abord. Cependant, si votre version est très ancienne, une réinstallation complète est recommandée.Plus d’informations concernant la mise à jour d’une version à une autre se trouvent dans le Guide de mise à niveau d’OpenBSD 5.0.
  • Shell : Parfois, vous devez réaliser des réparations ou de la maintenance sur un système qui ne pourra pas (ou ne devra pas) démarrer un noyau normal. Cette option vous permettra cette maintenance sur le système. Un certain nombre d’utilitaires importants sont présents sur le media de démarrage.

Nous considérons que vous avez choisi “(I)nstall” ici.

Questions lors de l’installation

Maintenant nous allons voir les questions qui vont définir comment votre système va être configuré. Vous pouvez remarquer que dans la plupart des cas, toutes les questions sont d’abord posées, puis l’installation se déroule. Si vous possédez un ordinateur lent ou une connexion Internet lente, vous pouvez répondre à ces questions, sortir, revenir plus tard et seulement redémarrer votre ordinateur pour finaliser l’installation.

At any prompt except password prompts you can escape to a shell by
  typing '!'. Default answers are shown in []'s and are selected by
  pressing RETURN.  You can exit this program at any time by pressing
  Control-C, but this can leave your system in an inconsistent state.

  Choose your keyboard layout ('?' or 'L' for list) [default] **_Enter_**

Dans la plupart des cas, le type de terminal par défaut (ou le type de terminal si vous utilisez une console série) est approprié ; cependant ne prenez pas l’option par défaut, répondez de manière appropriée.

System hostname? (short form, e.g. 'foo') _**puffy**_

Cette valeur, de même que le nom de domaine DNS (spécifié plus loin), sera sauvegardé dans le fichier /etc/myname, qui sera utilisé durant le démarrage normal pour configurer le nom d’hôte du système. Si vous ne configurez pas le nom de domaine du système, la valeur par défaut ‘my.domain’ sera utilisée.

 Available network interfaces are: fxp0 vlan0.
  Which one do you wish to configure? (or 'done') [fxp0] _**Enter**_

vlan0 est l’interface virtuelle VLAN. Pour nos besoins ici, nous allons ignorer cette option et rester avec les interfaces physiques. Si vous avez plusieurs interfaces physiques, elles seront affichées ici. Il faut remarquer qu’elles sont identifiées par le nom de leur pilote, pas par un périphérique générique Ethernet. Dans notre cas, “fxp0” fait référence au premier périphérique utilisant le pilote fxp(4), fxp1 sera le second périphérique, etc… Plus sur le nommage des périphériques dans la FAQ 6.

Après avoir sélectionné le périphérique que vous voulez configurer, vous allez maintenant le configurer. Dans la plupart des cas, vous voudrez le configurer en utilisant DHCP :

IPv4 address for fxp0? (or 'dhcp' or 'none') [dhcp] **_Enter_**
Issuing hostname-associated DHCP request for fxp0.
DHCPDISCOVER on fxp0 to 255.255.255.255 port 67 interval 1
DHCPOFFER from 192.168.1.250 (08:00:20:94:0b:c8)
DHCPREQUEST on fxp0 to 255.255.255.255 port 67
DHCPACK from 192.168.1.250 (08:00:20:94:0b:c8)
bound to 192.168.1.199 -- renewal in 43200 seconds.

DHCP va configurer l’adresse IP, le masque du sous-réseau, la passerelle par défaut, le nom de domaine DNS et les serveurs DNS. Si vous n’utilisez pas DHCP, vous devrez spécifier toutes ces choses manuellement; voir le sujet plus détaillé plus loin.

Si vous avez une configuration IPv6 à faire ou si il y a une autre interface à configurer (ou si vous n’aimez pas comment vous venez de configurer précédemment), vous pouvez le faire maintenant, mais dans notre cas, nous avons terminé :

IPv6 address for fxp0? (or 'rtsol' or 'none') [none] **_Enter_**
Available network interfaces are: fxp0 vlan0.
Which one do you wish to configure? (or 'done') [done] **_Enter_**
Using DNS domainname example.org
Using DNS nameservers at 192.168.1.252
Do you want to do any manual network configuration? [no] **_Enter_**

Si vous avez répondu “yes” à la question “manual network configuration”, vous vous retrouverez devant une invite shell, ou vous pourrez configurer tout ce que nécessite votre configuration, puis tapez “exit” pour retourner au programme d’installation.

Password for root account? (will not echo) _PaSsWoRd_
Password for root account? (again) _PaSsWoRd_

Utilisez un mot de passe fort pour le compte root, rappelez-vous : sur Internet, ils SONT là pour pénétrer dans votre ordinateur, ils essayeront des mots de passe que la plupart des gens trouvent intelligents.

Nous vous laisserons plus tard une chance de créer un compte administrateur et de désactiver l’accès distant (SSH) sur le compte root, mais vous avez quand même besoin d’un bon mot de passe pour le compte root.

  Start sshd(8) by default? [yes] **_Enter_**

Habituellement, vous voudrez que sshd(8) fonctionne. Si votre application n’a pas besoin de sshd(8), il y a un petit avantage de sécurité de ne pas le faire fonctionner.

  Start ntpd(8) by default? [no] **y**
  NTP server? (hostname or 'default') [default] **_Enter_**

Vous avez ici la possibilité de faire fonctionner OpenNTPD, l’implémentation OpenBSD de NTP. OpenNTPD a très peu d’impact et permet d’avoir votre horloge d’ordinateur synchronisée avec précision. La configuration par défaut, utilisant pool.ntp.org, utilise un grand nombre de serveurs de temps ouverts dans le monde.

Une raison ou vous NE voudrez pas faire fonctionner ntpd(8) et si vous utilisez un système dual-boot avec un autre OS qui n’utilise pas une horloge matérielle configurée en GMT, et vous ne voudriez pas qu’OpenBSD modifie le temps pour votre autre OS.

  Do you expect to run the X Window System? [yes] **_Enter_**

Toutes les plates-formes ne vous poseront pas la question si vous voulez utiliser X, celles qui ne demandent pas que sysctl configure l’utilisation de X. Répondez “y” ici modifiera /etc/sysctl.conf pour ajouter la ligne machdep.allowaperture=1 ou machdep.allowaperture=2, cela dépend de votre plate-forme.

Si vous n’avez pas l’intention d’utiliser X sur votre système ou vous n’êtes pas sur, répondez ‘N’ ici, vous pourrez facilement le modifier en éditant /etc/sysctl.conf et redémarrant, en fonction de vos besoins futurs. Il y a un avantage de sécurité possible en laissant le pilote d’ouverture xf86(4) désactivé, car le moteur graphique sur les cartes vidéos modernes peut être utilisé potentiellement pour modifier la mémoire au delà du contrôle du processeur. Il faut remarquer que les applications non-graphiques qui nécessitent les librairies et utilitaires X pour fonctionner n’ont PAS besoin de ce sysctl configuré.

  Do you want the X Window System to be started by xdm(1)? [no] **y**

xdm(1) démarre l’environnement X au démarrage du système. Nous vous recommandons de faire cela à l’installation seulement si vous êtes très confiant que X fonctionnera sur votre système par défaut. Sinon, configurez X avant d’activer xdm(1).

  Change the default console to com0? [no] **_Enter_**

Si vous désirez configurer une console série plutôt que votre système par défaut (habituellement un clavier et écran), c’est votre chance. Si vous modifiez le défaut par “y”, on vous demandera de configurer la vitesse. Il faut remarquer que pour les consoles séries, plus vite n’est pas toujours le meilleur choix, utiliser le paramètre par défaut de votre plate-forme et souvent hautement recommandé.

  Setup a user? (enter a lower-case loginname, or 'no') [no] **_Enter_**

Vous avez ici l’opportunité de créer un utilisateur AUTRE que root pour la maintenance du système. Cette utilisateur sera membre du groupe “wheel” donc vous pourrez utiliser su(1) et vous recevrez un courriel adressé au root. On vous demandera un mot de passe.

Il faut remarquer que si vous voulez créer l’utilisateur, entrez le nom de l’utilisateur, pas “y” ou “yes”.

  What timezone are you in? ('?' for list) [Canada/Mountain] **US/Michigan**

OpenBSD considère que l’horloge temps réel de votre ordinateur est configurée en GMT, mais vous devez aussi spécifier dans quel fuseau horaire vous êtes. Il peut y avoir plusieurs réponses valides pour votre localisation physique. En tapant “?” à l’invite vous serez guidé pour trouver un nom de fuseau horaire valide.

Il faut remarquer que l’installateur devinera souvent correctement votre fuseau horaire, et vous n’aurez juste qu’a taper “Enter”.

Plus d’informations sur la configuration du fuseau horaire ici.

Configurer les disques

Remarque importante : Les utilisateurs avec de gros disques durs (plus gros que ce qui était disponible normalement quand votre ordinateur a été fabriqué) voudront voir cette section avant d’aller plus loin.

Configurer votre disque de manière appropriée et probablement la partie la plus compliquée de l’installation de OpenBSD.

Configurer les disques sous OpenBSD varie un peu en fonction des plates-formes. Pour i386, amd64, macppc, zaurus et armish, la configuration du disque est réalisée en deux étapes. En premier, la partition OpenBSD sur le disque dur est définie en utilisant fdisk(8), puis cette partition est subdivisée en partitions OpenBSD en utilisant disklabel(8).

Certains utilisateurs seront un peu confus avec la terminologie utilisée ici. Il apparaît que nous utilisons le mot “partition” de deux façons différentes. Cette observation est correcte. Il y a deux niveaux de partitionnement dans les plates-formes OpenBSD suivantes, le premier, celui qui peut-être considéré comme le partitionnement du système d’exploitation, qui est la façon dont plusieurs OSs sur un seul ordinateur marquent leur propre espace sur le disque, et le second qui est celui dont la partition OpenBSD sous-partitionne dans plusieurs systèmes de fichiers individuels. La premier niveau est visible comme une partition disque au DOS, Windows et tous les autres OS qui utilisent ce schéma de disque système, le second niveau de partitionnement est visible uniquement par OpenBSD et d’autres OSs qui peuvent directement lire un système de fichiers OpenBSD.

Le nouvel installateur d’OpenBSD essaye de vous rendre la tâche plus simple pour configurer votre disque en ayant une configuration par défaut saine pour une utilisation “standard”. Il faut remarquer que beaucoup de personnes voudront continuer à personnaliser la configuration par défaut, ou utiliser leur propre configuration disque, mais les nouveaux utilisateurs commenceront sûrement avec cette configuration tant qu’ils ne verront pas qu’ils ont des besoins différents. Il faut remarquer que la configuration par défaut variera en fonction de la taille du disque système.

Pour maintenant, nous allons prendre la configuration par défaut de notre disque 40G.

  Available disks are: wd0.
  Which one is the root disk? (or 'done') [wd0] _**Enter**_
  Use DUIDs rather than device names in fstab? [yes] _**Enter**_
  Disk: wd0       geometry: 5221/255/63 [40960 Megabytes]
  Offset: 0       Signature: 0xAA55
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]
  -------------------------------------------------------------------------------
   0: 06      0   1   1 -    521 254  63 [          63:     8385867 ] DOS > 32MB
   1: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   2: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   3: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
  Use (W)hole disk or (E)dit the MBR? [whole] _**Enter**_
  Setting OpenBSD MBR partition to whole wd0...done.

Il faut remarquer que ce disque possède une partition pré-existante – en utilisant “whole” cela la supprimera du disque !.

Configurer le disque “whole” pour OpenBSD fait plusieurs choses importantes :

  • Supprimer toutes les partitions existantes sur le disque
  • Créer un MBR et une signature disque pour rendre le disque démarrable
  • Créer une partition OpenBSD en utilisant tout le disque
  • Configurer la partition comme “active”.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles vous ne voudrez pas faire cela, incluant :

  • Vous désirez garder d’autres partitions d’OS
  • Vous désirez conserver “setup”, “suspend to disk”, ou d’autres partitions systèmes
  • Vous désirez avoir un système multi-boot

Il faut remarquer qu’il est critique qu’un nouveau (ou jamais utilisé pour démarrer) disque possède un MBR valide, une signature valide, une partition OpenBSD et une partition marquée comme “active”. Si vous ne faite pas ces choses en utilisant l’option “Use whole disk”, vous devrez être sur que c’est réalisé manuellement.

Plus d’informations sur le partitionnement avec fdisk de votre disque plus loin.

Maintenant nous allons casser notre partition fdisk OpenBSD en partitions disque OpenBSD en utilisant disklabel(8) :

  Setting OpenBSD MBR partition to whole wd0...done.
  The auto-allocated layout for wd0 is:
  #                size           offset  fstype [fsize bsize  cpg]
    a:          1024.0M               64  4.2BSD   2048 16384    1 # /
    b:           199.0M          2097216    swap
    c:         40960.0M                0  unused
    d:          2822.9M          2504768  4.2BSD   2048 16384    1 # /tmp
    e:          4295.0M          8286112  4.2BSD   2048 16384    1 # /var
    f:          2048.0M         17082240  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr
    g:          1024.0M         21276544  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/X11R6
    h:          5426.7M         23373696  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/local
    i:          1699.7M         34487520  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/src
    j:          2048.0M         37968576  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/obj
    k:         20367.4M         42162880  4.2BSD   2048 16384    1 # /home
  Use (A)uto layout, (E)dit auto layout, or create (C)ustom layout? [a] **_Enter_**

L’installateur nous présente ce qu’il propose comme “Auto layout” pour les partitions OpenBSD sur notre disque, ce que nous allons accepter.

Si la configuration proposée n’est pas appropriée à vos besoins, vous pouvez, bien sur, l’éditer ou la personnaliser complètement, plus de détails sur le partitionnement disklabel plus loin.

REMARQUE pour les réinstallations : Le nouvel installateur ne supprimera pas votre ancien disklabel si vous choisissez “(C)ustom Layout”, mais vous devrez re-spécifier chaque point de montage en utilisant l’option ’m’ de disklabel(8).

Le nouvel installateur crée maintenant ces partitions et crée les systèmes de fichiers dessus en utilisant newfs(8), et les montent pour installation :

  /dev/rwd0a: 1024.0MB in 2097152 sectors of 512 bytes
  6 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0k: 20367.4MB in 41712448 sectors of 512 bytes
  101 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0d: 2822.9MB in 5781344 sectors of 512 bytes
  14 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0f: 2048.0MB in 4194304 sectors of 512 bytes
  11 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0g: 1024.0MB in 2097152 sectors of 512 bytes
  6 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0h: 5426.7MB in 11113824 sectors of 512 bytes
  27 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0j: 2048.0MB in 4194304 sectors of 512 bytes
  11 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0i: 1699.7MB in 3481056 sectors of 512 bytes
  9 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0e: 4295.0MB in 8796128 sectors of 512 bytes
  22 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/wd0a on /mnt type ffs (rw, asynchronous, local)
  /dev/wd0k on /mnt/home type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0d on /mnt/tmp type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0f on /mnt/usr type ffs (rw, asynchronous, local, nodev)
  /dev/wd0g on /mnt/usr/X11R6 type ffs (rw, asynchronous, local, nodev)
  /dev/wd0h on /mnt/usr/local type ffs (rw, asynchronous, local, nodev)
  /dev/wd0j on /mnt/usr/obj type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0i on /mnt/usr/src type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0e on /mnt/var type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)

Vous remarquerez qu’il y a une partition c qui semble avoir été ignorée. Cette partition est l’ensemble de votre disque dur; ne tentez pas de la modifier.

Choisir le média d’installation et les sets de fichiers

Ensuite, vous allez avoir une chance de choisir votre média d’installation. Dans notre cas, nous allons installer d’un serveur FTP.

  Location of sets? (cd disk ftp http or 'done') [cd] **ftp**
  HTTP/FTP proxy URL? (e.g. 'http://proxy:8080', or 'none') [none]
**_Enter_**
  Server? (hostname, list#, 'done' or '?') [mirror.example.org] **obsd.cec.mtu.edu**

Si vous ne vous souvenez pas de la localisation de votre miroir préféré (ou plus !), l’installateur sera souvent capable de vous fournir un miroir par défaut qui sera adapté à votre situation. Sinon, tapez “?” pour l’affichage d’une liste des miroirs, et sélectionner le numéro du miroir qui vous convient.

  Server directory? [pub/OpenBSD/5.0/i386] **_Enter_**
  Login? [anonymous] **_Enter_**

Les miroirs FTP publiques supportent tous le téléchargement anonyme, bien évidemment, mais vous pouvez avoir un serveur local qui nécessite un login et un mot de passe.

Vous pouvez maintenant ajuster la liste des sets de fichiers.

  Select sets by entering a set name, a file name pattern or 'all'. De-select
  sets by prepending a '-' to the set name, file name pattern or 'all'. Selected
  sets are labelled '[X]'.
      [X] bsd           [X] etc50.tgz     [X] game50.tgz    [X] xfont50.tgz
      [X] bsd.rd        [X] misc50.tgz    [X] xbase50.tgz   [X] xserv50.tgz
      [ ] bsd.mp        [X] comp50.tgz    [X] xetc50.tgz
      [X] base50.tgz    [X] man50.tgz     [X] xshare50.tgz
  Set name(s)? (or 'abort' or 'done') [done] **_Enter_**

Au minimum, vous avez besoin d’un noyau (bsd), le set de fichiers base50.tgz et etc50.tgz. A moins que vous ne sachiez ce que vous faites, gardez les sets par défaut. Vous pouvez ajouter ou supprimer les sets de fichiers en utilisant les caractères “+” et “-” devant le nom du set, et aussi utiliser les wildcards :

  • -comp50.tgz supprime comp50.tgz
  • +bsd.mp ajoute bsd.mp
  • -x* supprime tous les composants X

Mais encore un fois, on va prendre par défaut. Cette machine est un système mono-processeur, donc bsd.mp n’est pas installé, mais tout le reste l’est. Si il devait être mise à jour plus tard pour un système multi-processeurs, vous préférerez installez bsd.mp bien évidemment.

Et maintenant nous démarrons notre installation ! C’est à ce moment la ou vous pouvez revenir plus tard si vous avez un ordinateur ou une connexion Internet lente, pensez qu’avoir un ordinateur rapide et les fichiers en local, ce processus ne prend que quelques minutes ou moins !

  bsd          100% |*************************************|  8764 KB  00:05
  bsd.rd       100% |*************************************|  6268 KB  00:03
  base50.tgz   100% |*************************************| 53928 KB  00:26
  etc50.tgz    100% |*************************************|   513 KB  00:00
  comp50.tgz   100% |*************************************| 57224 KB  00:28
  man50.tgz    100% |*************************************|  9482 KB  00:06
  game50.tgz   100% |*************************************|  2568 KB  00:02
  xbase50.tgz  100% |*************************************| 11331 KB  00:06
  xetc50.tgz   100% |*************************************| 71741     00:00
  xshare50.tgz 100% |*************************************|  3357 KB  00:04
  xfont50.tgz  100% |*************************************| 38868 KB  00:17
  xserv50.tgz  100% |*************************************| 31205 KB  00:15
  Location of sets? (cd disk ftp http or 'done') [done] **_Enter_**

Une fois de plus, nous avons choisi par défaut, nous en avons fini avec l’installation des fichiers.

  Saving configuration files...done.
  Generating initial host.random file...done.
  Install non-free firmware files on first boot? [no] **_Enter_**

Certains systèmes possèdent des périphériques qui ont besoin de micrologiciels qui ne peuvent être distribué dans le cadre d’OpenBSD pour des raisons de licence. Si vous avez décidé d’installer un micrologiciel non-libre au premier démarrage, la première fois que le système est démarré, le système tentera de se connecter à Internet et télécharger les fichiers micrologiciels disponibles de manière restreinte.

  Making all device nodes...done.

  CONGRATULATIONS! Your OpenBSD install has been successfully completed!
  To boot the new system, enter 'reboot' at the command prompt.
  When you login to your new system the first time, please read your mail
  using the 'mail' command.

  #

Premier démarrage !

OpenBSD est maintenant installé sur votre système et prêt pour son premier démarrage, mais avant il faut…

Avant de redémarrer

A cet instant, votre système est installé et prêt à être redémarré et configuré pour le service. Avant cela, cependant, il serait prudent de regarder la page Errata pour voir si il y a des bogues qui vous impacteraient dans l’immédiat.

Après le redémarrage

Au premier démarrage, les clés SSH seront générées. Sur un ordinateur moderne, cela ne prendra que quelques secondes, vous ne le remarquerez même pas. Sur des systèmes plus anciens, cela peut prendre quelques minutes, même potentiellement une heure ou plus sur des systèmes très lents.

Une des premières chose à lire après avoir installé votre système est afterboot(8).

Vous trouvez aussi utile les liens suivants :

Une dernière chose…

Les développeurs OpenBSD vous demandent d’envoyer une copie de votre dmesg. Cela est très apprécié par les développeurs, et finalement, de tous les utilisateurs.

Détails pour une installation plus complexe

Parfois vous ne pouvez pas juste utiliser la configuration par défaut. Vous trouverez ici plus de détails sur certaines parties du processus d’installation.

Configurer le réseau

Si vous n’avez pas de serveur DHCP disponible, vous devrez configurer votre adaptateur(s) réseau manuellement. Voici un exemple :

  Which one do you wish to configure? (or 'done') [xl0] **_Enter_**
  IPv4 address for xl0? (or 'dhcp' or 'none') [dhcp] **192.168.1.37**
  Netmask? [255.255.255.0] 255.255.254.0
  IPv6 address for xl0? (or 'rtsol' or 'none') [none] **_Enter_**

Après cet ensemble de questions, vous aurez la possibilité de configurer d’autres adaptateurs réseaux si cette machine en possède. Si vous spécifiez un autre adaptateur réseau ici, les questions précédentes se répéteront.

  Available network interfaces are: xl0 vlan0.
  Which one do you wish to configure? (or 'done') [done]

Maintenant vous allez configurer la passerelle par défaut et les serveurs DNS, choses qui impactent tous les adaptateurs réseaux :

  Default IPv4 route? (IPv4 address, 'dhcp' or 'none') **192.168.1.1**
  add net default: gateway 192.168.1.1
  DNS domain name? (e.g. 'bar.com') [my.domain] **example.org**
  DNS nameservers? (IP address list or 'none') [none] **192.168.1.250 192.168.1.251**

Il faut remarquer que plusieurs serveurs DNS peuvent être indiqués, séparés par des espaces.

Quelquefois, vous devez faire des choses en plus, par exemple configurer une clé d’accès sans-fil ou configurer en dur une vitesse ou un duplex (ne faite cela que si c’est ABSOLUMENT nécessaire, corriger la configuration de votre commutateur est une bien meilleure idée !).

  Do you want to do any manual network configuration? [no] **y**
  Type 'exit' to return to install.
  # **ifconfig xl0 media**
  xl0: flags=8843<UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500
          lladdr 00:08:74:2c:df:9c
          groups: egress
          media: Ethernet autoselect (100baseTX full-duplex)
          status: active
          supported media:
                  media 10baseT
                  media 10baseT mediaopt full-duplex
                  media 100baseTX
                  media 100baseTX mediaopt full-duplex
                  media autoselect
          inet 192.168.1.37 netmask 0xfffffe00 broadcast 192.168.1.255
  # **ifconfig xl0 media 100baseTX mediaopt full-duplex**
  # **ifconfig xl0**
  xl0: flags=8843<UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST> mtu 1500
          lladdr 00:08:74:2c:df:9c
          groups: egress
          media: Ethernet 100baseTX full-duplex
          status: active
          inet6 fe80::208:74ff:fe2c:df9c%xl0 prefixlen 64 scopeid 0x1
          inet 192.168.1.37 netmask 0xfffffe00 broadcast 192.168.1.255
  # **exit**
_...setup resumes..._

Configurer le fuseau horaire

Le temps dans Unix n’est pas une chose simple (ou d’une autre façon, le temps dans Unix est une chose très simple, le temps humain est un désordre politiquement manipulé). Les fichiers de fuseau horaire aident le système à convertir le temps Unix (le nombre de secondes après minuit GMT, 1 Janvier 1970) en temps humain, prenant en compte des choses comme les fuseaux horaires, l’heure avancée (DST), les changements de règles DST, etc… Ils incluent aussi l’historique des changements.

Plusieurs fichiers de définitions de fuseaux horaires peuvent parfois fournir le même temps courant, mais peuvent avoir des histoires historiques différentes. Par exemple, EST5EDT et US/Michigan possèdent le même temps MAINTENANT, mais en retournant en 1975, les règles étaient différentes, donc si vous faites des calculs avec des dates et le temps en 1975, vous devrez faire attention aux différences. Vous devez utiliser le fichier de fuseau horaire le plus spécifique et se rapprochant le plus de votre région, plutôt que celui qui vous donnera un temps correct à l’instant donné.

L’installateur d’OpenBSD vous aidera à trouver de manière appropriée le fichier de fuseau horaire pour vous si vous n’êtes pas sur. Tapez simplement “?” à chaque invite, et l’installateur vous affichera les options. Si le premier niveau de réponses ne vous convient pas, sélectionnez un continent ou un pays, et regardez vos options :

  What timezone are you in? ('?' for list) [right/EST5EDT] **?**
  Africa/      Chile/       GB-Eire      Israel       NZ-CHAT      UCT
  America/     Cuba         GMT          Jamaica      Navajo       US/
  Antarctica/  EET          GMT+0        Japan        PRC          UTC
  Arctic/      EST          GMT-0        Kwajalein    PST8PDT      Universal
  Asia/        EST5EDT      GMT0         Libya        Pacific/     W-SU
  Atlantic/    Egypt        Greenwich    MET          Poland       WET
  Australia/   Eire         HST          MST          Portugal     Zulu
  Brazil/      Etc/         Hongkong     MST7MDT      ROC          posix/
  CET          Europe/      Iceland      Mexico/      ROK          posixrules
  CST6CDT      Factory      Indian/      Mideast/     Singapore    right/
  Canada/      GB           Iran         NZ           Turkey
  What timezone are you in? ('?' for list) [right/EST5EDT] **US**
  What sub-timezone of 'US' are you in? ('?' for list) ?
  Alaska          Central         Hawaii          Mountain        Samoa
  Aleutian        East-Indiana    Indiana-Starke  Pacific
  Arizona         Eastern         Michigan        Pacific-New
  What sub-timezone of 'US' are you in? ('?' for list) **Michigan**

Nous avons maintenant configuré le temps sur “US/Michigan”. Cela créera un lien symbolique dans /etc pointant sur le fichier de zoneinfo dans /usr/share/zoneinfo, quelque chose comme cela :

  /etc/localtime -> /usr/share/zoneinfo/US/Michigan

Remarquez le répertoire “right/”, ce répertoire inclut des ajustements de bond en seconde, mais duplique aussi le choix de zoneinfo standard. Plus ici.

Personnaliser la configuration via fdisk(8)

Remarque : seulement certaines plates-formes utilisent uniquement fdisk, et d’habitude, seulement les utilisateurs de i386 et amd64 devront craindre faire des fantaisies avec fdisk. Les utilisateurs de la plupart des plates-formes utilisant fdisk(8) ne seront généralement pas ennuyés avec le multiboot ou la configuration/diagnostic de partitions. Pour cette raison, cette partie est dédié au i386 et amd64.

fdisk(8) est utilisé pour délimiter la partie OpenBSD sur votre disque dur. Il aide à délimiter la partie du disque utilisée par OpenBSD des parties utilisées par d’autres OSs ou fonctions systèmes.

Si vous avez une partition sur votre disque que vous voulez garder ou garder de l’espace libre pour une autre partition, vous ne devez pas choisir “(W)hole disk”, mais vous devrez éditer la table de partition avec fdisk(8). Plus d’informations sur l’utilisation manuelle de fdisk(8) peuvent être trouvées dans ici. Avant de travailler sur un système qui possède des données que vous ne voulez pas perdre, soyez sur d’avoir une bonne sauvegarde. Il est très facile dans ce processus de perdre des données importantes, donc soyez sur que vous êtes prêt pour revenir en arrière si c’est nécessaire.

Si vous ajoutez OpenBSD à un système déjà existant, vous devrez sûrement libérer de l’espace avant d’installer OpenBSD. Cela conduit souvent à supprimer ou réduire la taille de partitions existantes. Le programme gparted nous semble utile pour réduire la taille de partitions de la plupart des OSs populaires, permettant d’installer OpenBSD sur l’espace libéré.

Dans cet exemple, nous considérerons que l’on commence avec un disque de 40G vierge et que l’on désire installer un système multi-boot, réservant au début du disque 5G pour Windows et le reste pour OpenBSD. Il faut remarquer qu’un disque vierge doit avoir un MBR valide dans le code de démarrage et une signature avant qu’il ne soit démarré.

Le processus est très similaire avec une partition déjà existante, vous devez juste sauter les parties ou l’on crée la partition pour Windows et l’inquiétude sur l’installation du code de démarrage MBR.

  Available disks are: wd0.
  Which one is the root disk? (or 'done') [wd0] **_Enter_**
  MBR has invalid signature; not showing it.

SI le disque possède déjà un MBR valide, il vous montrera la table de partition existante, ce qui est une bonne façon de savoir si le disque possède déjà des données

  Use (W)hole disk or (E)dit the MBR? [whole] **e**

  You will now create a single MBR partition to contain your OpenBSD data. This
  partition must have an id of 'A6'; must *NOT* overlap other partitions; and
  must be marked as the only active partition.  Inside the fdisk command, the
  'manual' command describes all the fdisk commands in detail.

  Disk: wd0       geometry: 4998/255/63 [80293248 Sectors]
  Offset: 0       Signature: 0x0
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]

  -------------------------------------------------------------------------------
   0: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   1: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   2: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   3: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
Enter 'help' for information
fdisk: 1>

En premier lieu notez l’invite fdisk. Le chiffre “1” indique le premier niveau des tables de partition – si vous éditez une partition étendue, cela sera “2” (ou plus). Les partitions étendues sont des partitions qui possèdent leur propre table de sous-partition, permettant de contourner la limite de quatre partitions sur IBM AT. Les partitions étendues ne seront pas traitées ici.

En premier, nous allons faire de la partition"0” une partition de 5G Windows (utilisant NTFS), et la partition “1” sera notre partition OpenBSD utilisant le reste du disque.

  fdisk: 1> **e 0**
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]

   -------------------------------------------------------------------------------
   0: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
  Partition id ('0' to disable)  [0 - FF]: [0] (? for help)

Comme nous ne savons pas de mémoire l’ID pour une partition NTFS, nous tapons “?” ici pour obtenir la liste.

  Partition id ('0' to disable)  [0 - FF]: [0] (? for help) **?**
  Choose from the following Partition id values:
  00 unused         20 Willowsoft     66 NetWare 386    A9 NetBSD
  01 DOS FAT-12     24 NEC DOS        67 Novell         AB MacOS X boot
  02 XENIX /        27 Win Recovery   68 Novell         AF MacOS X HFS+
  03 XENIX /usr     38 Theos          69 Novell         B7 BSDI filesy*
  04 DOS FAT-16     39 Plan 9         70 DiskSecure     B8 BSDI swap
  05 Extended DOS   40 VENIX 286      75 PCIX           BF Solaris
  06 DOS > 32MB     41 Lin/Minux DR   80 Minix (old)    C0 CTOS
  07 NTFS           42 LinuxSwap DR   81 Minix (new)    C1 DRDOSs FAT12
  08 AIX fs         43 Linux DR       82 Linux swap     C4 DRDOSs < 32M
  09 AIX/Coherent   4D QNX 4.2 Pri    83 Linux files* C6 DRDOSs >=32M
  0A OS/2 Bootmgr   4E QNX 4.2 Sec    84 OS/2 hidden    C7 HPFS Disbled
  0B Win95 FAT-32   4F QNX 4.2 Ter    85 Linux ext.     DB CPM/C.DOS/C*
  0C Win95 FAT32L   50 DM             86 NT FAT VS      DE Dell Maint
  0E DOS FAT-16     51 DM             87 NTFS VS        E1 SpeedStor
  0F Extended LBA   52 CP/M or SysV   8E Linux LVM      E3 SpeedStor
  10 OPUS           53 DM             93 Amoeba FS      E4 SpeedStor
  11 OS/2 hidden    54 Ontrack        94 Amoeba BBT     EB BeOS/i386
  12 Compaq Diag.   55 EZ-Drive       99 Mylex          EE EFI GPT
  14 OS/2 hidden    56 Golden Bow     9F BSDI           EF EFI Sys
  16 OS/2 hidden    5C Priam          A0 NotebookSave   F1 SpeedStor
  17 OS/2 hidden    61 SpeedStor      A5 FreeBSD        F2 DOS 3.3+ Sec
  18 AST swap       63 ISC, HURD, * A6 OpenBSD        F4 SpeedStor
  19 Willowtech     64 NetWare 2.xx   A7 NEXTSTEP       FF Xenix BBT
  1C ThinkPad Rec   65 NetWare 3.xx   A8 MacOS X
  Partition id ('0' to disable)  [0 - FF]: [0] (? for help) **07**

Maintenant on définit ces points de début et fin :

  Do you wish to edit in CHS mode? [n]

Le mode CHS vous permet de spécifier la taille du disque en cylindres, têtes et secteurs. Gardez en mémoire que sur les disques modernes, les numéros CHS sont complètements faux, juste trois nombres qui traduisent en secteurs sur le disque, qui est traduit sur la géométrie physique de votre disque (qui varie sûrement à travers le disque de toute façon).

Si vous répondez “y” ici, on vous demandera le début et la fin du cylindre, tête secteur. Si vous répondez “no” ici (comme nous allons le faire), on vous demandera le secteur de démarrage et la taille. Éditer par CHS est quelquefois plus simple pour travailler sur une partition existante, le secteur de démarrage et la taille sont souvent plus simple quand vous voulez créer rapidement une partition d’une certaine taille.

  offset: [0] **64**

Les plates-formes fdisk ont besoin d’un espace avant la première partition. La taille exacte n’a pas d’importance sur les machines modernes, la valeur par défaut de OpenBSD est 64 secteurs. C’est recommandé pour des raisons de performance sur les disques modernes, et n’a pas d’importance sur les anciens disques.

  size: [0] **5g**
  Rounding to nearest cylinder: 10490382

La valeur de “Size” peut être le nombre de secteurs (512 octets chacun), ou la capacité désirée suivie par un “k”, “m” ou “g”. Quand on édite en utilisant la taille et l’offset, fdisk arrondira votre partition pour que cela se termine sur la limite d’un cylindre (OpenBSD ne se soucie pas de cela, et il est possible qu’aucun système d’exploitation moderne ne se soucis à ce sujet, mais certains peuvent en avoir à un moment).

Maintenant, regardons notre nouvelle partition :

  fdisk:*1> p
  Disk: wd0       geometry: 4998/255/63 [80293248 Sectors]
  Offset: 0       Signature: 0x0
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]
  -------------------------------------------------------------------------------
   0: 07      0   1   1 -    652 254  63 [          63:    10490382 ] NTFS
   1: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   2: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   3: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
  fdisk:*1>

Remarquez que l’invite inclut maintenant un “*”, cela signifie qu’il y a des modifications non sauvegardées.

Nous avons maintenant créer notre partition Windows. Remarquez que cette partition réserve juste de l’espace sur le disque, elle n’est pas formatée; aucun système de fichiers n’existe ici. Vous vous inquiéterez de cela quand vous installerez Windows; nous avons accompli notre but en réservant de l’espace pour qu’une partition Windows soit créée plus tard.

Maintenant nous créons notre partition OpenBSD. Dans notre cas, l’ID de la partition sera “A6”.

  fdisk:*1> e 1
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]
  -------------------------------------------------------------------------------
   1: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
  Partition id ('0' to disable)  [0 - FF]: [0] (? for help) **a6**
  Do you wish to edit in CHS mode? [n] **_Enter_**
  offset: [0]

uh-oh ! Quel est notre offset ? Simple – l’offset de la partition précédente plus la taille de la partition, dans notre cas, 63+10490382 = 10490445.

  offset: [0] **10490445**
  size: [0] *****
  fdisk:*1>

Remarquez qu’ici nous avons tapé “*” comme taille, signifiant “ce qui reste du disque”. Encore un fois, nous aurions pu entrer la taille en secteurs, “m” ou “g” si on voulait laisser de l’espace quelque part.

Maintenant nous allons voir notre table de partition :

  fdisk:*1> **p**
  Disk: wd0       geometry: 4998/255/63 [80293248 Sectors]
  Offset: 0       Signature: 0x0
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]
   -------------------------------------------------------------------------------
   0: 07      0   1   1 -    652 254  63 [          63:    10490382 ] NTFS
   1: A6    653   0   1 -   4998   5  63 [    10490445:    69802803 ] OpenBSD
   2: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   3: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
  fdisk:*1>

CE N’EST PAS ENCORE TERMINE ! Ce disque n’est toujours pas démarrable ! Comme c’est un nouveau disque, la MBR du disque est complètement vide. Le message “Signature: 0x0” affiché ici montre qu’il n’y a pas de signature valide (0xAA55), ce qui indique définitivement un code de démarrage non valide. Bien sur, vous pouvez avoir une signature valide sans code de démarrage valide, à cause d’un manque de chance aléatoire ou de dommage sur le code de démarrage existant, mais un signature invalide indique bien le plus souvent un manque de code de démarrage, nous allons donc l’installer maintenant en utilisant la commande “update” :

  fdisk:*1> **update**
  Machine code updated.
  fdisk:*1>

Nous devons aussi “marquer” la partition comme “active” pour que la ROM de démarrage sache de quelle partition démarrer :

  fdisk:*1> **f 1**
  Partition 1 marked active.

Maintenant, regardons à quoi cela ressemble :

  fdisk:*1> **p**
  Disk: wd0       geometry: 4998/255/63 [80293248 Sectors]
  Offset: 0       Signature: 0xAA55
              Starting         Ending         LBA Info:
   #: id      C   H   S -      C   H   S [       start:        size ]
  -------------------------------------------------------------------------------
   0: 07      0   1   1 -    652 254  63 [          63:    10490382 ] NTFS
  *1: A6    653   0   1 -   4998   5  63 [    10490445:    69802803 ] OpenBSD
   2: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
   3: 00      0   0   0 -      0   0   0 [           0:           0 ] unused
  fdisk:*1>

Une checklist des choses que vous voudrez sûrement faire avant de sortir de fdisk(8) :

Bonne partition (probablement OpenBSD) marquée active?

  • Signature valide ?

Personnaliser la configuration via disklabel

Dans une partition OpenBSD fdisk(8), nous utilisons disklabel(8) pour créer les partitions de système de fichiers OpenBSD. OpenBSD marque ces partition de système de fichiers en utilisant seize lettres, “a” à “p”. La partition “a” sur le disque de démarrage est définie comme partition racine, “b” est la partition de pagination par défaut. “c” sur tous les disques est la partition “whole disk”, elle est utilisée par les programmes qui ont un accès direct au disque physique, comme fdisk(8) et disklabel(8). La partition “c” est crée automatiquement pour vous, et ne doit pas être supprimée ou modifiée. Les lettres restantes sont disponibles pour vous pour définir les points de montage. Vous pouvez sauter des lettres, vous pouvez les définir dans n’importe quel ordre, et peuvent être dans n’importe quel ordre sur le disque (bien que pour certaines plates-formes la partition “a” doit être a un endroit précis). Vous pouvez aussi laisser des espaces sur le disque qui ne sont pas alloués, et les allouer plus tard, ou potentiellement agrandir une partition existante plus tard dans cette espace non alloué en utilisant growfs(8).

Toutes les partitions qui possèdent des partitions FFS natives doivent les avoir dans la partition OpenBSD fdisk(8), cependant des partitions non-OpenBSD peuvent (et normalement doivent) être en dehors de la partition OpenBSD fdisk(8).

Plus d’informations sur l’utilisation de disklabel peuvent être trouvées ici.

Plus d’informations sur pourquoi le partitionnement est une bonne chose et la stratégie pour un bon plan de partitionnement sont plus loin.

La procédure d’installation d’OpenBSD essaiera d’auto-partitionner votre disque de façon utile, en configuration “d’utilisation générale”, basé sur la taille de votre disque. Si votre disque est assez gros, l’espace inutilisé sera alloué à la partition /home. Bien que cela soit souvent utile, cela ne satisfait pas tous les besoins des utilisateurs.

Pour notre exemple, nous allons considérer que nous allons construire un serveur web statique utilisé par certains de nos amis. Nous avons une machine connectée à un connexion Internet modeste, un disque de 40G, qui est utilisé en grande partie par OpenBSD (avec ma même partition de 5G utilisée par Windows de l’exemple précédent. Pourquoi ? Peut-être que ce système possède un contrôleur RAID qui est supporté par OpenBSD, mais uniquement configurable sous Windows. Plus vraisemblablement, parce que l’éditeur de la FAQ n’a pas envie de maintenir un trop grand nombre d’exemples de systèmes différents).

Les pages web distribuées par un serveur web sous OpenBSD seront dans /var/www, et très peu seront stockées dans /home, donc cela indique qu’un changement définitif de la configuration par défaut doit être effectué. Pour les besoins du débat, nous considérerons que nous n’avons pas à reconstruire le système des sources sur cette machine (nous le ferons ailleurs). Le système n’utilisera pas X, cependant comme certaines applications web ont besoin de X d’être installé, nous aurons X d’installé. La machine ne sera pas trop puissante, il n’y aura pas plus de 1G de RAM dessus, et il est peu probable que notre application en demande plus.

Donc, après un peu de réflexion, notre plan est de partitionner le système comme cela :

  • / - root: 100m. Cela sera ‘a’.
  • swap: 1G (donc nous avons toujours assez d’espace pour un core dump), cela sera la partition ‘b’
  • /usr: 2g, partition d
  • /tmp: 100m (nous ne l’utiliserons pas beaucoup), partition e
  • /usr/local: 2g, partition f
  • /usr/X11R6: 1g, partition g
  • /home: 1g, partition h
  • /var: 1g (beaucoup de fichiers de llog système), partition j
  • /var/www: ce qui reste du disque, partition k
  The auto-allocated layout for wd0 is:
  #                size           offset  fstype [fsize bsize  cpg]
    a:          1024.0M         10490445  4.2BSD   2048 16384    1 # /
    b:           252.1M         12587597    swap
    c:         39205.7M                0  unused
    d:          2319.3M         13103933  4.2BSD   2048 16384    1 # /tmp
    e:          3653.9M         17853877  4.2BSD   2048 16384    1 # /var
    f:          1149.8M         25337016  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr
    g:          1024.0M         27691862  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/X11R6
    h:          3422.6M         29789014  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/local
    i:          5122.3M               63    NTFS
    j:          1848.7M         36798433  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/src
    k:          1848.7M         40584654  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/obj
    l:         17540.2M         44370875  4.2BSD   2048 16384    1 # /home
  Use (A)uto layout, (E)dit auto layout, or create (C)ustom layout? [a] **c**

Si nous avons uniquement des révisions mineures, nous opterons probablement pour “Edit” la configuration personnalisée plutôt que de démarrer d’un état vierge, mais nous allons utiliser la méthode difficile dans notre cas.

  You will now create an OpenBSD disklabel inside the OpenBSD MBR
  partition. The disklabel defines how OpenBSD splits up the MBR partition
  into OpenBSD partitions in which filesystems and swap space are created.
  You must provide each filesystem's mountpoint in this program.

  The offsets used in the disklabel are ABSOLUTE, i.e. relative to the
  start of the disk, NOT the start of the OpenBSD MBR partition.

  Label editor (enter '?' for help at any prompt)
  > **p**
  OpenBSD area: 10490445-80293248; size: 69802803; free: 69802803
  #                size           offset  fstype [fsize bsize  cpg]
    c:         80293248                0  unused
    i:         10490382               63    NTFS
  >

Remarquez qu’il y a déjà deux partitions ici – la partition “c” qui est toujours présente et crée pour vous, mais disklabel(8) a aussi remarqué la partition NTFS existante et l’a assignée à une partition disklabel qui peut être potentiellement accédée par OpenBSD (remarque, actuellement, le support de NTFS est expérimental et nécessite un noyau personnalisé mais le support FAT/FAT32 est aussi bon).

Nous allons maintenant créer nos partitions. Nous allons démarrer avec la partition “a”, notre partition racine :

  > **a a**
  offset: [10490445] **_Enter_**
  size: [69802803] **100m**
  Rounding to cylinder: 208845
  FS type: [4.2BSD]  **_Enter_**
  mount point: [none] **/**
  >

Remarquez que disklabel est par défaut sur le premier secteur disponible pour OpenBSD sur le disque, ce qui est ce que l’on veut. Il est aussi par défaut avec la taille maximale du disque, ce qui n’est PAS ce que l’on veut. Ici nous allons le modifier avec nos tailles préférées, ce qui peut-être spécifié en secteurs, “M” ou “G”.

Vous voudrez sûrement utiliser le FS par défaut de type “4.2BSD” pour une partition FFS (Fast File System) ou FFS2, bien qu’il y ai d’autres types utiles incluant “swap” et “RAID”.

Finalement le point de montage. Notre partition “a” est la partition racine, par définition.

Maintenant , nous créons le swap, qui est notre partition “b” (encore, c’est une nécessité – ‘b’ sur le disque de démarrage est le swap) :

  > **a b**
  offset: [10699290] **_Enter_**
  size: [69593958] **1g**
  Rounding to cylinder: 2104515
  FS type: [swap] **_Enter_**
  >

Encore un fois, disklabel a correctement calculé notre secteur de démarrage, et nous l’a présenté en suggérant une taille de “entire remaining space”, ce qui encore une fois sera surchargé avec notre choix de taille. Comme c’est la partition “b”, disklabel considère qu’il va être utilisé comme espace de pagination, et quand nous le confirmerons, il ne nous demandera pas de point de montage.

Nous sommes maintenant prés pour créer le reste des partitions.

  > **a d**
  offset: [12803805] **_Enter_**
  size: [67489443] **2g**
  Rounding to cylinder: 4209030
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/usr**
  > **a e**
  offset: [17012835] **_Enter_**
  size: [63280413] **100m**
  Rounding to cylinder: 208845
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/tmp**
  > **a f**
  offset: [17221680] **_Enter_**
  size: [63071568] **2g**
  Rounding to cylinder: 4209030
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/usr/local**
  > **a g**
  offset: [21430710] **_Enter_**
  size: [58862538] **1g**
  Rounding to cylinder: 2104515
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/usr/X11R6**
  > **a h**
  offset: [23535225] **_Enter_**
  size: [56758023] **1g**
  Rounding to cylinder: 2104515
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/home**
  > **a j**
  offset: [25639740] **_Enter_**
  size: [54653508] **1g**
  Rounding to cylinder: 2104515
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/var**
  > **a k**
  offset: [27744255] **_Enter_**
  size: [52548993] **_Enter_**
  FS type: [4.2BSD] **_Enter_**
  mount point: [none] **/var/www**
  >

Remarquez que sur la partition /var/www (“k”), nous avons juste utilisé le défaut pour utiliser tout l’espace disque restant. Avec les disques modernes monstrueusement gros, c’est normalement une mauvaise idée. Si vous savez que vous ne l’utiliserez jamais, ne l’allouez pas, et gardez le pour des utilisations futures.

Maintenant, regardons le résultat, utilisant les commandes “p” et “p m” :

  > **p**
  OpenBSD area: 10490445-80293248; size: 69802803; free: 0
  #                size           offset  fstype [fsize bsize  cpg]
    a:           208845         10490445  4.2BSD   2048 16384    1 # /
    b:          2104515         10699290    swap
    c:         80293248                0  unused
    d:          4209030         12803805  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr
    e:           208845         17012835  4.2BSD   2048 16384    1 # /tmp
    f:          4209030         17221680  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/local
    g:          2104515         21430710  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/X11R6
    h:          2104515         23535225  4.2BSD   2048 16384    1 # /home
    i:         10490382               63    NTFS
    j:          2104515         25639740  4.2BSD   2048 16384    1 # /var
    k:         52548993         27744255  4.2BSD   2048 16384    1 # /var/www
  > **p m**
  OpenBSD area: 10490445-80293248; size: 34083.4M; free: 0.0M
    #                size           offset  fstype [fsize bsize  cpg]
    a:           102.0M         10490445  4.2BSD   2048 16384    1 # /
    b:          1027.6M         10699290    swap
    c:         39205.7M                0  unused
    d:          2055.2M         12803805  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr
    e:           102.0M         17012835  4.2BSD   2048 16384    1 # /tmp
    f:          2055.2M         17221680  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/local
    g:          1027.6M         21430710  4.2BSD   2048 16384    1 # /usr/X11R6
    h:          1027.6M         23535225  4.2BSD   2048 16384    1 # /home
    i:          5122.3M               63    NTFS
    j:          1027.6M         25639740  4.2BSD   2048 16384    1 # /var
    k:         25658.7M         27744255  4.2BSD   2048 16384    1 # /var/www
  >

Comme sur fdisk, vous ne voulez pas que votre partition disklabel OpenBSD ne se chevauche (autre que la partition ‘c’, qui chevauche tout, bien évidemment).

Écrivez vos changements et quittez disklabel :

  > **w**
  > **q**
  No label changes.
  newfs: reduced number of fragments per cylinder group from 13048 to 12992 to
  enlarge last cylinder group
  /dev/rwd0a: 102.0MB in 208844 sectors of 512 bytes
  5 cylinder groups of 25.38MB, 1624 blocks, 3328 inodes each
  /dev/rwd0h: 1027.6MB in 2104512 sectors of 512 bytes
  6 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  newfs: reduced number of fragments per cylinder group from 13048 to 12992 to
  enlarge last cylinder group
  /dev/rwd0e: 102.0MB in 208844 sectors of 512 bytes
  5 cylinder groups of 25.38MB, 1624 blocks, 3328 inodes each
  /dev/rwd0d: 2055.2MB in 4209028 sectors of 512 bytes
  11 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0g: 1027.6MB in 2104512 sectors of 512 bytes
  6 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0f: 2055.2MB in 4209028 sectors of 512 bytes
  11 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0j: 1027.6MB in 2104512 sectors of 512 bytes
  6 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/rwd0k: 25658.7MB in 52548992 sectors of 512 bytes
  127 cylinder groups of 202.47MB, 12958 blocks, 25984 inodes each
  /dev/wd0a on /mnt type ffs (rw, asynchronous, local)
  /dev/wd0h on /mnt/home type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0e on /mnt/tmp type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0d on /mnt/usr type ffs (rw, asynchronous, local, nodev)
  /dev/wd0g on /mnt/usr/X11R6 type ffs (rw, asynchronous, local, nodev)
  /dev/wd0f on /mnt/usr/local type ffs (rw, asynchronous, local, nodev)
  /dev/wd0j on /mnt/var type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)
  /dev/wd0k on /mnt/var/www type ffs (rw, asynchronous, local, nodev, nosuid)

  Let's install the sets!
...

Quels sont les fichiers nécessaires à l’installation ?

L’installation complète d’OpenBSD est divisée en plusieurs paquetages de fichiers séparés. Chaque application ne demande pas tous les paquetages de fichiers, cependant on recommande aux nouveaux utilisateurs de TOUS les installer. Voici une vue d’ensemble de chacun :

  • bsd - Ceci est le noyau. Requis
  • bsd.mp - Noyau pour les systèmes multiprocesseurs (SMP) (seulement sur certaines plates-formes)
  • bsd.rd - Kernel de disque RAM
  • base50.tgz - Contient le système de base OpenBSD Requis
  • etc50.tgz - Contient tous les fichiers de /etc Requis
  • comp50.tgz - Contient le compilateur et ses outils, en-têtes et bibliothèques Recommandé
  • man50.tgz - Contient les pages de manuels Recommandé
  • misc50.tgz - Contient différentes informations et documentations de configuration
  • game50.tgz - Contient les jeux pour OpenBSD
  • xbase50.tgz - Contient les librairies de base et utilitaires pour X11
  • xetc50.tgz - Contient les fichiers de configuration /etc/X11 et /etc/fonts
  • xfont50.tgz - Contient le serveur de fontes X11 et les polices
  • xserv50.tgz - Contient les serveurs X de X11
  • xshare50.tgz - Contient les pages de manuels, les options de localisations, les inclusions, etc. pour X

Les paquetages etc50.tgz et xetc50.tgz ne sont pas installés lors d’une mise à niveau mais uniquement lors d’une installation complète, de ce fait, toute configuration que vous ferez sera conservée. Vous devrez mettre à jour vos dossiers /etc, /dev et /var manuellement.

Pourquoi dois-je installer X pour mes applications non-graphiques ?

Même si vous n’avez pas l’intention de faire tourner X, certains paquetages nécessitent que les bibliothèques ou d’autres utilitaires présents dans X soient installées sur votre système. Cette dépendance peut facilement être résolue en installant xbase50.tgz, le reste de X n’étant pas nécessaire. Beaucoup de personnes résistent dans l’installation de X sur leur système sans raison valable :

  • De lui-même, l’installation de X n’engendre pas l’exécution de programmes sur le système.
  • De lui-même, l’installation de X sur un système ne change pas le risque de problèmes de sécurité externe.
  • Si quelqu’un est déjà SUR votre système, il peut déjà installer ce qu’il veut, donc la présence ou l’absence de X ne change pas sensiblement la situation.
  • Les seules parties de X qui s’exécutent sont celles nécessaires à votre application.
  • L’espace requis pour X est relativement modeste sur du matériel moderne.

Les gens perdent quelquefois beaucoup de temps et d’efforts en essayant de chercher et récupérer dans xbase49.tgz juste les fichiers dont ils ont besoin pour installer leur application. Ce n’est pas seulement inutile, mais un effort qui devra être répétée pour chaque cycle de mise à niveau, ce qui signifie probablement que vous ne mettrez pas à jour votre système correctement, créant de VERITABLES problèmes de sécurité.

SI vous avez besoin de X, installez le. Cela ne vous fera pas plus mal que l’application qui en a besoin.

Je ne désire pas installer les compilateurs

Ok, ne le faite pas, mais s’il vous plaît ne vous dites pas que c’est pour des “raisons de sécurité”. Avec le temps quelqu’un qui est sur votre système n’a que faire de la présence ou l’absence de compilateur, il peut facilement l’installer lui-même. Cependant, le paquetage de fichiers compXX.tgz est relativement gros et contient de nombreux fichiers, donc cela peut prendre du temps à l’installer et le mettre à jour, et sur des petits ou lents systèmes, cela peut compter.

Si vous décidez de ne pas installer le compilateur, vous aurez certainement besoin d’un autre système pour maintenir et construire les mises à jour des logiciels. Il y a eu beaucoup plus de système qui ont été compromis à cause d’une mauvaise maintenance plutôt qu’a cause d’un compilateur installé.

Comment est-ce que je dois partitionner mon disque ?

Évidemment, la réponse à cette question dépend de l’utilisation que vous voulez faire du système. OpenBSD peut-être installé sur un espace aussi petit de 512M, mais l’installer sur un périphérique aussi petit nécessite d’être un utilisateur avancé. Tant que vous n’avez pas d’expérience, un HD de 4G ou 8G est recommandé pour démarrer.

A l’inverse de beaucoup d’autres OSs, OpenBSD encourage ces utilisateurs à partitionner leur disque en un nombre de partitions, plutôt que d’avoir une ou deux grosses partitions Il y a un nombre important de raisons pour partitionner son disque :

  • Sécurité : Vous pouvez marquer certains systèmes de fichiers d’un ’nosuid’, ’nodev’, ’noexec’, ‘readonly’, etc. Cela est fait par la procédure d’installation, si vous utilisez les partitions recommandées.
  • Stabilité : Un utilisateur, ou un programme se conduisant mal, peut remplir votre système de fichiers s’il a les droits d’écriture pour le faire. Vos programmes critiques, qui bien sûr sont lancés sur un système de fichier à part, ne seront pas interrompus.
  • Vitesse : Un système de fichiers sur lequel on écrit souvent peut devenir quelque peu fragmenté. (Par chance, le système de fichiers ffs utilisé par OpenBSD n’est pas enclin à être très fragmenté.)
  • Intégrité : Si un système de fichiers est corrompu pour quelque raison que ce soit, les autres restent en bon état.
  • Taille : Beaucoup de machines ont une limite sur la taille de la zone d’un disque d’où la ROM de démarrage peut charger le noyau. Dans certains cas, cette limite peut être vraiment basse (504Mo pour un ancien 486), dans d’autre cas, elle peut être plus grande (par exemple 2Go, 8Go ou 128Go sur les systèmes i386). Comme le système peut être installé n’importe où sur la partition racine, la totalité de la partition racine devrait être comprise dans cette zone. Pour plus de détails, regardez cette section. Une bonne ligne de conduite peut être de conserver votre partition / inférieure à 2Go, dans le cas où vous ne savez pas si votre architecture (et votre machine) peuvent en supporter plus (ou moins).
  • Lecture seule : Vous pouvez monter des partitions que vous utilisez rarement ou jamais en écriture en “Lecture seule” la plupart du temps, ce qui éliminera le besoin de fsck(8) après un crash ou un arrêt électrique, et préviendra l’altération inattendue de données.
  • fsck(8) : Les très grandes partitions requièrent plus de RAM pour fsck(8), et sur un système avec peu de mémoire, vous pouvez finir par utiliser l’espace de pagination, donnant des temps très long pour fsck.

Donner un espace disque suffisant, la procédure d’installation d’OpenBSD créera par défaut les partitions suivantes :

  • / - root : En plus d’être l’endroit ou les autres systèmes de fichiers seront montés, le système de fichiers racine contient tous les fichiers nécessaires pour démarrer OpenBSD. Cela inclut le noyau, les utilitaires de base dans /sbin et /bin, les fichiers de configuration dans /etc, le répertoire périphérique, /dev qui sont tous utilisés pour mettre en place le système. Le système de fichiers racine peut-être aussi petit que 60M, de 100M à 200M cela sera plus simple pour une machine de faire des cycles de mise à jour. La partition ‘a’ de votre disque de démarrage devient automatiquement votre partition racine. CERTAINES plates-formes donnent des restrictions sur l’emplacement physique du disque (par exemple le premier disque) pour pouvoir démarrer.
  • Swap : En plus d’être l’espace de pagination, cette partition est aussi utilisée pour stocker les “core dumps” après un crash du système, il est donc suggéré que l’espace de pagination (si il est mis en place) soit plus grand que la plus grande quantité de RAM jamais disponible sur votre machine. Vous pouvez en savoir plus dans la FAQ 14, Swap.
  • /tmp : C’est le répertoire accessible en écriture par tous utilisé comme (comme son nom l’indique) espace de stockage temporaire. La plupart des systèmes pourront utiliser une quantité de stockage modeste ici, 50M est courant et supérieur à ce que vous n’aurez jamais besoin, mais il y a quelques applications qui peuvent en utiliser beaucoup, beaucoup plus. Bien que ce répertoire soit accessible en écriture par tous, quand il est dans une partition séparée, OpenBSD le monte par défaut avec nodev et nosuid, ce qui minimise son action pour abuser le système. Remarquez que ce répertoire est vider au redémarrage, et les fichiers non touchés depuis plus de 24 heures sont supprimés.
  • /var : Ce répertoire et point de montage est utilisé pour BEAUCOUP de choses, et en fonction de votre utilisation, peut-être un candidat de choix pour être subdivisé en plus de partitions. Certaines des choses qui se retrouvent ici (et potentiellement des points de montage supplémentaires) :
    • /var/log : Journaux système.
    • /var/mail : Boites de messagerie en entrée.
    • /var/spool : Envoi des messages (et d’autres choses)
    • /var/www : Le serveur web d’OpenBSD vit ici.
    • /var/tmp : C’est un répertoire de fichiers temporaires persistent, les fichiers placés ici NE sont PAS supprimés au redémarrage. Par exemple, vi(1) utilise ce répertoire pour le stockage temporaire, donc si votre ordinateur plante ou redémarre pendant que vous éditez un fichier, les fichiers trouvés ici peuvent être utilisés pour récupérer votre session d’édition. Les fichiers laissés ici plus de 24 heures seront supprimés par un script de nettoyage chaque nuit, daily(8).
    • /var/crash : Si le système panique, il essaiera de sauvegarder un core dump dans la partition d’espace de pagination avant de redémarrer. Ce core dump sera ensuite sauvegardé dans /var/crash au redémarrage, donc /var a besoin d’au moins autant d’espace disque que le système de RAM pour que cela fonctionne automatiquement.
  • /usr : C’est ici que réside la plus grande partie d’OpenBSD. Les programmes binaires, librairies, documentation, pages de manuel, etc… sont tous localisés dans le répertoire /usr. Les fichiers dans ce point de montage sont rarement modifiés – dans la plupart des cas, vous pouvez facilement monter la partition /usr en lecture seule sans aucun changement système jusqu’à la prochaine mise à jour ou changement de version.
  • /usr/X11R6 : C’est ici que le système X Window réside. Les binaires X, fichiers de fontes, librairies, etc… sont tous ici. La seule chose qui n’est pas ici ce sont les fichiers de configuration.
  • /usr/local : Sur une installation d’OpenBSD par défaut, ce point de montage/répertoire est complétement vide. Il est utilisé pour installer localement des binaires et librairies d’applications locales.
  • /usr/src : Ce répertoire comprend les fichiers des sources basiques du système, excluant X et les ports. Ce répertoire est vide par défaut, vous devez le remplir comme c’est expliqué dans la FAQ 5.
  • /usr/obj : Ce répertoire est utilisé lors du processus de construction avec des fichiers objets et binaires. Avoir ce répertoire comme point de montage permet de le formater plutôt que d’effacer fichier par fichier, ce qui est beaucoup plus rapide.
  • /home : C’est ici que vont les fichiers des utilisateurs. L’avoir comme une partition distincte permet de réinstaller plus facilement votre système; il faut simplement ne pas formater cette partition au chargement.

Quelques remarques sur le partitionnement :

  • Pour votre première tentative sur un système d’expérimentation, une grosse partition / et une zone “swap” devraient être plus simples jusqu’à ce que vous sachiez combien de place vous est nécessaire. En faisant cela vous sacrifierez certaines fonctions de sécurité d’OpenBSD qui requièrent des systèmes de fichiers séparés pour /, /tmp, /var, /usr et /home. Cependant, vous ne devriez probablement pas mettre votre première installation OpenBSD en production.
  • Un système exposé à l’Internet ou à d’autres forces hostiles devrait avoir une partition /var séparée (et peut être même une partition /var/log séparée) pour la journalisation.
  • Une partition /home peut être intéressante. Nouvelle version de l’OS ? Supprimez et rechargez tout le reste, conservez votre partition /home intacte. Rappelez vous de garder une copie de vos fichiers de configuration tout de même.
  • Une partition séparée pour tout ce qui risque d’accumuler une grosse quantité de fichiers qui devront être supprimés peut être plus rapide à reformater puis re-créér que de supprimer les fichiers. Regardez la FAQ de la compilation du code source pour un exemple (/usr/obj).
  • Si vous souhaitez reconstruire votre système depuis les sources pour quelque raison que ce soit, les sources seront dans /usr/src. Si vous ne faites pas une partition séparée pour /usr/src, soyez sûr que /usr est suffisamment grand.
  • Un fait souvent oublié : vous n’avez pas besoin d’allouer toute la place sur un disque quand vous configurez un système ! Étant donné qu’il est maintenant compliqué de trouver un disque dur plus petit que 100Go, il devient sensé de laisser une certaine portion du disque non allouée. Si vous dépassez la taille d’une partition, vous pouvez allouer une nouvelle partition dans l’espace non utilisé, dupliquer votre partition existante sur la nouvelle, changer /etc/fstab pour pointer vers votre nouvelle partition, la remonter, vous disposez maintenant de plus d’espace.
  • Si vous créez vos partitions avec une taille trop proche de la taille minimum requise, vous allez probablement le regretter plus tard lorsqu’il sera temps de mettre à jour votre système.
  • Si vous créez des partitions très larges, il est à signaler que la vérification des systèmes de fichiers à l’aide de fsck(8) nécessite approximativement 1Mo de RAM par gigaoctet, et peut être très consommatrice en temps voire infaisable sur des systèmes anciens et lents (merci de consulter cette section).
  • Si vous autorisez les utilisateurs à écrire dans /var/www (ex. pages web personnelles), vous devriez le placer dans une partition séparée, vous pouvez par exemple utiliser les quotas pour restreindre la place qu’ils utiliseront, de manière à ce que s’ils remplissent la partition, les autres parties du système ne seront pas affectées.
  • Vous pourrez éventuellement créer une partition /altroot tel que décrit dans daily(8). Ceci fera une copie quotidienne de votre partition /, vous fournissant ainsi une copie supplémentaire de votre noyau et de vos fichiers de configuration /etc si jamais quelque chose devait arriver à votre partition racine. Bien évidemment, la partition /altroot devrait être aussi grande que /. Si vous disposez d’un second disque et vous avez quelque chose qui duplique le reste de votre disque, soit du softraid(4) logiciel ou une une copie périodique utilisant dump(8)/ restore(8), ce disque peut être amorcé après le retrait du disque principal.
  • Compiler certains ports des sources peut utiliser beaucoup d’espace disque sur vos partitions /usr et /tmp. C’est une autre raison de vous suggérer d’utiliser les paquetages pré-compilés à la place.
  • Certains éditeurs utilisent /var/tmp pour de l’espace en cas de plantage, et nécessite donc qu’elle soit aussi grande que le plus grand fichier que vous éditez. Si vous pensez éditer des fichiers de 500M, votre partition /var ou /var/tmp doit être plus grande que les fichiers que vous pensez éditer.

Multiboot OpenBSD (amd64, i386)

Le “Multibooting” est le fait d’avoir plusieurs systèmes d’exploitation sur le même ordinateur, et de pouvoir choisir depuis lequel vous souhaitez démarrer. Ce n’est pas une tâche triviale ! Si vous ne comprenez pas ce que vous êtes en train de faire, vous finirez par perdre une somme conséquente de données sur votre ordinateur. Les nouveaux utilisateurs OpenBSD sont vivement encouragés a démarrer avec un disque dur vierge et sur une machine dédiée, afin d’essayer la configuration désirée sur un système qui n’est pas en production avant d’installer une configuration “multiboot” sur une machine de production. La FAQ 14 donne plus d’informations sur la procédure d’amorçage d’OpenBSD.

Utilisez de préférence une partition parmi les quatre partitions MBR primaires pour démarrer OpenBSD (i.e., les partitions étendues ne fonctionneront pas).

Il faut remarquer de Windows 7 et Vista peuvent modifier la taille de leur partition système : allez dans le panneau de configuration, recherchez “partition” et entrez dans l’outil système correspondant. Clic droit sur la partition et vous remarquerez que vous pouvez la réduire. La principale limitation est que le système de fichier d’échange Windows ne peut pas être déplacé, si vous avez besoin de plus d’espace, vous devrez le bouger/supprimer.

Voici plusieurs options pour le “multiboot” :

Configurer la partition active

C’est probablement la solution la plus négligée, et parfois la plus intéressante pour le “multiboot”. Configurez simplement comme partition active, la partition d’OS depuis laquelle vous souhaitez démarrer par défaut au prochain démarrage. Chaque OS offre un programme pour faire ceci ; celui d’OpenBSD est fdisk(8), des programmes portant des noms similaires sont disponibles sous Windows 9x et DOS, et la plupart des autres systèmes d’exploitation. Ceci peut être très utile pour les OS ou systèmes long à s’arrêter et redémarrer – vous pouvez le configurer et lancer la procédure de redémarrage, ensuite aller faire un tour, prendre une tasse de café, et revenir devant le système démarré comme vous le souhaitiez – pas d’attente du Moment Magique pour choisir le système d’exploitation désiré.

Disquette d’amorçage

Si vous avez un système qui utilise OpenBSD peu fréquemment (ou que vous ne voulez pas que les autres utilisateurs de l’ordinateur notent que quoi que ce soit ai changé), vous pouvez utiliser une disquette d’amorçage. Utilisez simplement l’une des disquettes d’installation standard d’OpenBSD, et créez un fichier /etc/boot.conf (oui, vous devrez aussi créer un dossier /etc sur la disquette) ayant le contenu suivant :

boot hd0a:/bsd

pour que le système démarre sur le disque dur 0, la partition OpenBSD ‘a’ et le fichier de noyau /bsd. Notez que vous pouvez aussi démarrer d’autres disques avec une ligne comme : “boot hd2a:/bsd” pour lancer le troisième disque dur de votre système. Pour lancer OpenBSD, insérez la disquette dans le lecteur et redémarrez. Pour lancer un autre système d’exploitation, éjectez la disquette et redémarrez. (Vous pouvez, bien évidemment, utilisez cette disquette pour créer un CD démarrable aussi)

Le programme boot(8) chargé depuis la disquette, cherche et lit /etc/boot.conf. L’instruction “boot hd0a:/bsd” indique à boot(8) depuis quel endroit charger le noyau – dans ce cas, le premier disque dur que le BIOS voit. Gardez à l’esprit que seulement un petit fichier (/boot) est chargé depuis la disquette – le système charge le noyau entier depuis le disque dur, cela ne ralentit que de quelques secondes la procédure de démarrage.

Windows 7

Microsoft a amélioré BCD depuis Vista en permettant plusieurs versions de Windows de démarrer à traversbcdedit. A cause de ce plus grand contrôle, cinq commandes sont nécessaires pour configurer un environnement multiboot avec OpenBSD.

Après la copie de la PBR OpenBSD dans la partition système de Windows 7, il faut taper les commandes suivantes pour initialiser les registres nécessaires :

C:Windowssystem32> bcdedit /create /d "OpenBSD/i386" /application bootsector
> The entry {0154a872-3d41-11de-bd67-a7060316bbb1} was successfully created.
>
> C:Windowssystem32>

Comme signalé précédemment, le GUID {0154a872-3d41-11de-bd67-a7060316bbb1} est dépendent du système. Conservez la valeur que vous avez lors de l’exécution et copiez la dans les commandes suivantes :

C:Windowssystem32> bcdedit /set {0154a872-3d41-11de-bd67-a7060316bbb1} device boot
> The operation completed successfully.
>
> C:Windowssystem32> bcdedit /set {0154a872-3d41-11de-bd67-a7060316bbb1} path openbsd.pbr
> The operation completed successfully.
>
> C:Windowssystem32> bcdedit /set {0154a872-3d41-11de-bd67-a7060316bbb1} device partition=c:
> The operation completed successfully.
>
> C:Windowssystem32> bcdedit /displayorder {0154a872-3d41-11de-bd67-7060316bbb1} /addlast
> The operation completed successfully.
>
> C:Windowssystem32>

Autres chargeurs de démarrage

D’autres utilisateurs de chargeurs de démarrage OpenBSD ont inclus avec succès GAG, The Ranish Partition Manager, rEFIt et GRUB.

OpenBSD et Linux (i386)

Veuillez vous référer au INSTALL.linux, qui donne les instructions en profondeur pour faire fonctionner OpenBSD avec Linux.

Problèmes de fuseau horaire

OpenBSD s’attend à ce que l’horloge de la machine soit réglée sur UTC (“Universal Coordinated Time” - Temps universel coordonné). D’autres systèmes d’exploitation s’attendent au contraire que celle-ci soit réglée sur le fuseau local. Bien évidemment, cela peut engendrer un certain problème si vous utilisez ces deux types de systèmes sur une seule et même machine. L’un ou l’autre aura besoin d’être configuré en conséquence. Plus d’informations sur cette manipulation sont disponibles dans la FAQ 8 - Pourquoi mon horloge avance/retarde-t-elle de plusieurs

Ajouter un paquetage après l’installation

“Oh non ! J’ai oublié de rajouter un paquetage quand j’ai fait l’installation !”

Parfois, vous réalisez que vous AURIEZ vraiment eu besoin de comp50.tgz (ou de n’importe quel composant système) après tout, mais vous ne l’avez pas réalisé quand vous avez installé votre système. Bonne nouvelle : Il y a deux voies relativement simples pour rajouter un paquetage après l’installation initiale :

En utilisant la procédure de mise à jour

Démarrez simplement votre média d’installation (CD-ROM ou disquette), et choisissez “Upgrade” (plutôt que “Install”). Quand vous aurez la liste des paquetages, sélectionnez simplement celui que vous avez oublié d’installer la première fois, choisissez la source, et laissez-le l’installer pour vous.

En utilisant tar(1)

Les paquetages d’installation sont de simples fichiers compressés tar, et vous pouvez les décompresser vous même manuellement depuis la racine du système de fichiers.

  # cd /
  # tar xzvpf comp50.tgz

N’oubliez PAS l’option ‘p’ ci-dessus qui restaurera correctement les permissions sur les fichiers !

Une méprise courante est de croire qu’il est possible d’utiliser pkg_add(1) pour rajouter des sets d’installation manquants. Cela ne fonctionne pas. pkg_add(1) est l’outil de gestion des paquetages pour installer des applications tierces. Cet outil prend en compte les fichiers paquetages et non des archives tar génériques telles que les ensembles d’installation.

Si vous installez l’ensemble de fichier xbase sur votre système pour la première fois en utilisant tar(1) et sans redémarrer, le cache des librairies partagées devra être mis à jour après installation en utilisant ldconfig(8). Pour ajouter toutes les librairies X au cache :

# **ldconfig -m /usr/X11R6/lib**

Alternativement, vous pouvez juste redémarrer votre système, et ceci sera fait automatiquement par le script de démarrage rc(8).

Qu’est ce que ‘bsd.rd’ ?

bsd.rd est un noyau “RAM Disk”. Ce fichier peut être vraiment intéressant ; beaucoup de développeurs prudents en conservent un tout le temps à la racine de leur système.

Le noyau “RAM Disk” définit la racine du système de fichiers du noyau – plutôt qu’être stockés sur un disque physique, les utilitaires disponibles après l’amorçage de bsd.rd sont enregistrés dans le kernel, et lancés depuis un système de fichiers basé en mémoire RAM. bsd.rd comporte aussi une floppée d’utilitaires vous permettant de faire de la maintenance système et de lancer une installation.

Sur certaines architectures, bsd.rd est actuellement la méthode d’installation privilégiée – vous placez ce noyau sur un système de fichiers, vous le démarrez, et lancez l’installation depuis ce dernier. Sur la plupart des architectures, si vous utilisez une ancienne version d’OpenBSD, vous pouvez obtenir une nouvelle version de bsd.rd par FTP, redémarrer à partir de lui, et installer la nouvelle version d’OpenBSD sans avoir besoin de quelque média amovible que ce soit.

Voici un exemple d’amorçage de bsd.rd sur un système i386 :

Using Drive: 0 Partition: 3
reading boot.....
probing: pc0 com0 com1 apm mem[639k 255M a20=on]
disk: fd0 hd0+
>> OpenBSD/i386 BOOT 3.17
boot> **boot hd0a:/bsd.rd**
_. . . normal boot to install . . ._

Comme indiqué, vous allez être amené au programme d’installation, mais vous pouvez aussi aller à une invite de shell pour faire de la maintenance sur votre système.

La règle générale en lançant bsd.rd est de changer votre noyau d’amorçage de /bsd à bsd.rd quelle que soit la méthode pour votre architecture.

Problèmes d’installation courants

Mon Compaq ne reconnaît que 16Mo de RAM

Certains systèmes Compaq rencontrent un problème où la mémoire RAM n’est pas complètement détectée par le Chargeur d’amorçage de second niveau OpenBSD et seulement 16Mo seront détectés et utilisés par OpenBSD. Ceci peut être corrigé en créant/éditant le fichier /etc/boot.conf, ou en entrant des commandes à l’invite “boot>” avant qu’OpenBSD ne se charge. Si vous avez une machine avec 64Mo de RAM, mais qu’OpenBSD n’en a détecté que 16Mo, la commande devrait être :

machine mem +0x3000000@0x1000000

pour ajouter 48Mo (0x3000000) après les premiers 16Mo (0x1000000). Typiquement, si vous avez une machine avec ce problème, vous devriez entrer la commande précédente d’abord dans l’invite boot> du CD-ROM ou de la Disquette, charger la disquette, redémarrer et créer un fichier /etc/boot.conf avec la ligne précédente pour que dans les démarrages suivants OpenBSD reconnaisse toute la mémoire disponible.

Une mise à jour ROM règlera ce problème sur certains systèmes.

Mon i386 ne démarre pas après l’installation

Votre installation a eu l’air de bien se dérouler, mais lors de votre premier démarrage, vous ne voyez aucun signe montrant qu’OpenBSD essaye de démarrer. Plusieurs problèmes courants peuvent expliquer ce phénomène :

  • Aucune partition n’a été définie active dans fdisk(8). Pour corriger cela, relancez la machine en utilisant une disquette de démarrage ou tout autre média, et marquez une partition comme active. Regardez ici et ici.

  • Aucun chargeur de démarrage valide n’a été installé sur le disque. Si vous avez tapé “Enter” ou répondu “Y” à la question “Use (W)hole disk or (E)dit the MBR?” pendant l’installation, ou utilisé l’option “reinit” de fdisk(8), l’amorce OpenBSD a été installée sur le “Master Boot Record” du disque ; autrement, le programme d’amorce est conservé intact. Ce sera un problème si aucun autre programme d’amorce n’existe. Une solution est de démarrer le média d’installation une nouvelle fois, basculer dans le shell et invoquer la commande fdisk(8)pour mettre à jour le MBR depuis la ligne de commande :

     # fdisk -u wd0
    

    Note : l’option “update” du mode ("-e”) interactif de fdisk n’écrira pas les bits de signature requis pour rendre le disque amorçable.

  • Dans quelques rares cas, quelque chose s’est mal déroulé dans l’installation du chargeur de démarrage de stage 2. La réinstallation du chargeur de démarrage de stage 2 est vue ici.

Ma (vieille et lente) machine a démarré, mais bloque pendant la procédure ssh-keygen

Il semble que votre machine fonctionne correctement, mais prend juste beaucoup de temps pendant la procédure de génération de clés ssh. Une SPARCStation2 ou un Macintosh Quadra peut prendre plusieurs heures ou plus pour terminer ssh-keygen(1), Laissez le simplement terminer ; cela n’est réalisé qu’une fois par installation.

Les utilisateurs possédant des machines très lentes souhaiteront peut-être générer leurs clés sur une autre machine, les placer dans l’archive site50.tgz, et les installer avec le reste des “file sets”.

J’ai le message “Failed to change directory” pendant l’installation

Quand vous faites l’installation d’un snapshot durant la phase -beta du cycle de développement OpenBSD, vous devriez voir ceci :

Display the list of known ftp servers? [no] **yes**
  Getting the list from 192.128.5.191 (ftp.openbsd.org)... FAILED
  Failed to change directory.
  Server IP address or hostname?

Cela est normal et souhaité pendant la version précédant la sortie officielle dans le cycle. Le programme d’installation cherche la liste FTP sur le premier serveur FTP dans un dossier qui ne sera pas disponible avant la date de “release”, vous obtiendrez donc les messages précédents.

Utilisez simplement la liste de miroirs FTP pour trouver votre site miroir FTP favori, et entrez manuellement son nom lorsque cela vous est demandé.

Note : Vous ne devriez pas voir cela si vous installez une version "-release" ou depuis un CD-ROM.

Ma table de partition fdisk est corrompue ou vide !

Occasionnellement, un utilisateur trouvera un système fonctionnant, mais en faisant un fdisk wd0, il trouvera une table de partitions vide (ou polluée). Cela est usuellement du à la création d’une partition dans fdisk(8) ayant un offset de zéro secteur, au lieu de l’offset d’une piste qu’elle est sensée avoir. (note : cela ne concerne que les plates-formes i386 et amd64. Les autres plates-formes requièrent des offsets différents, certaines n’en requièrent pas). Le système démarre ensuite en utilisant le PBR, pas le MBR.

Bien que cette configuration peut fonctionner, cela peut causer des problèmes de maintenance et devrait être corrigé. Pour corriger ce problème, le système de fichiers doit généralement être recréé depuis le début (si vous savez VRAIMENT ce que vous faites, vous devriez être en mesure de recréer juste le disklabel et le MBR et ne perdre que la première partition OpenBSD du disque).

Je ne possède pas de lecteur de disquette ou de CD-ROM sur ma machine

Certaines personnes possédant un ordinateur pourraient vouloir utiliser OpenBSD avec une absence évidente de moyen pour installer OpenBSD, n’ayant aucun lecteur de disquette ou de lecteur de CD-ROM. Soit la machine a été conçue sans eux (par exemple plusieurs portables ou machines basées sur des “flash”, comme les systèmes Soekris ou l’ALIX), ou le périphérique de démarrage est défectueux ou absent, et est difficile à remplacer. Voici quelques conseils et techniques que vous pouvez utiliser pour installer OpenBSD sur ces systèmes.

  • Démarrage Réseau utilisant PXE (i386 ou amd64) ou diskless(8) (autres plates-formes).
  • Lecteur de CD-ROM USB ou lecteur de disquette USB, si votre machine peut démarrer de l’un d’eux.
  • Disque Flash USB ou disque dur, encore si votre ordinateur peut démarrer d’un périphérique USB. Préparez le périphérique sur un autre ordinateur comme décrit dans FAQ 14. Démarrez le mais choisissez le kernel bsd.rd, puis installez le normalement. Vous pouvez aussi avoir les groupes de fichiers pré-chargés sur un média flash bien évidemment.
  • Dans le pire de cas, si rien de ce qui a été décrit précédemment n’est valable, vous pouvez éventuellement sortir le disque du système cible, utiliser un adaptateur adapté pour l’installer dans un ordinateur “normal”, installer OpenBSD et replacer le disque dans le système cible. OpenBSD démarrera bien maintenant dans la machine cible, vous devrez peut-être très probablement adapter la configuration réseau. Vous devrez aussi modifier /etc/fstab si vous avez (par exemple) utilisé un adaptateur USB->IDE/SATA ou votre cible ou la machine utilise ahci(4) et l’autre pas. Les disques IDE et certains SATA sont reconnus normalement comme des périphériques wd(4) , mais si ils sont connectés à un adaptateur USB, ils deviendront sd(4). Un disque SATA connecté à une interface pciide(4) sera vu comme wd(4), mais connecté à une interface ahci(4) , deviendra un périphérique sd(4). Cependant, des que vous aurez corrigé le fichier /etc/fstab, le système démarrera normalement.

Dans tous les cas, rappelez vous que la machine a eu un OS installé avant cela et donc que cet OS pouvait être réinstallé. Comment cela a été réalisé initialement vous donnera sûrement une bonne idée de la façon d’installer OpenBSD maintenant.

J’obtiens un SHA256 mismatch pendant l’installation !

Des sommes de contrôle sont intégrées dans les noyaux d’installation pour les ensembles de fichiers qui sont utilisés pour l’installation du système.

Les ensembles de fichiers actuels -release doivent correspondre à leur somme de contrôle embarquée.

Quelquefois, les snapshots peuvent ne pas avoir les bonnes sommes de contrôle embarquées avec les noyaux d’installation. Cela peut arriver pour des raisons diverses pendant leur construction, et cela n’est pas une raison pour paniquer avec les snapshots de développement. Si vous êtes concerné par cela, attendez le prochain snapshot.

Personnaliser la procédure d’installation

Fichier siteXX.tgz

Les scripts d’installation/mise à jour d’OpenBSD autorisent la création d’un set utilisateur nommé “siteXX.tgz”, où XX représente la version (ex. 50). Le fichier siteXX.tgz est, comme les autres paquetages, une compression gzip(1) d’archive tar(1) dont la racine est ‘/’ et est décompressé comme les autres avec les options xzphf. Ce paquetage sera installé en dernier, après tous les autres paquetages.

Ce paquetage vous permet d’ajouter et/ou écraser des fichiers installés dans les paquetages ’normaux’ et donc de personnaliser l’installation ou la mise à jour.

Vous pouvez également créer des sets d’installation spécifiques à un hôte, nommés siteXX-.tgz, par exemple, “site50-puffy.tgz”. Cela facilite les installations customisées, mises à jour ou récupération après désastre.

Quelques exemples d’utilisation de fichier siteXX.tgz :

  • Créer un fichier siteXX.tgz qui contient tous les changements que vous avez fait depuis la première installation de OpenBSD. Ensuite, si vous avez à récréer le système, sélectionnez simplement siteXX.tgz pendant la procédure de réinstallation et toutes les modifications que vous avez faites seront répliquées sur le nouveau système.
  • Créer une série de dossiers spécifiques machine qui contiennent chacun un fichier siteXX.tgz dans lequel se trouvent les fichiers spécifiques à la machine. L’installation de machines (ex. machines avec des cartes graphiques différentes) d’une catégorie particulière peut être faite en choisissant le fichier siteXX.tgz approprié.
  • Mettez les fichiers que vous paramétrez constamment dans un fichier siteXX.tgz similaire – fichiers /etc/skel, /etc/pf.conf, /var/www/conf/httpd.conf, /etc/rc.conf.local, etc.

Scripts install.site/upgrade.site

A la dernière étape de la procédure d’installation/mise à jour, le script cherche dans la racine un install.site ou un upgrade.site d’un nouveau système ou d’une nouvelle mise à jour, selon la procédure en cours, et lance le script dans un environnement chrooté de la racine système de l’installation/de la mise à jour. Rappelez-vous, la mise à jour est faite depuis un système de fichiers démarré donc votre système de fichiers cible est actuellement monté dans /mnt. Cependant, votre script peut être écrit tel quel à cause du chroot, comme s’il était écrit dans la racine normale de votre système de fichiers. Comme ce script est lancé après que tous les fichiers aient été installés, vous avez la plupart des fonctionnalités d’un système complet quand votre script est exécuté. Gardez en mémoire que vous exécutez un noyau minimal, toutes les fonctionnalités ne sont pas disponibles, et à cause des contraintes d’espaces, les choses qui fonctionnent aujourd’hui peuvent ne pas fonctionner dans les prochaines versions.

Notez que le script install.site devra être placé dans un fichier siteXX.tgz, tandis que le script upgrade.site pourra être placé à la racine du système de fichiers avant la mise à jour ou bien être placé lui aussi dans fichier siteXX.tgz.

Ce script peut être utilisé pour faire de nombreuses choses.

  • Supprimer des fichiers qui sont installés/mis à jour et que vous ne souhaitez pas présents dans votre système.
  • Supprimer/mettre à jour/installer les paquetages que vous souhaitez sur le système installé (peut ne pas fonctionner pour tous les paquetages !).
  • Faire une sauvegarde/archive immédiate de votre nouveau système avant de l’exposer au reste du monde.
  • Utilisez rdate(8) pour paramétrer l’horloge du système.
  • Avoir un nombre arbitraire de commandes exécutées après le premier démarrage. Cela arrive si install.site est utilisé pour ajouter n’importe quelle commande à un fichier rc.firsttime(8) (ajouter à ce fichier est nécessaire puisque l’installeur lui-même écrit dans ce fichier). Au démarrage, rc.firsttime est exécuté une fois puis effacé.

La combinaison de siteXX.tgz et de install.site/upgrade.site a pour but de donner de larges capacités de personnalisation sans avoir à créer ses propres paquetages d’installation.

Remarque : Si vous comptez effectuer votre installation à partir d’un serveur HTTP, vous devez ajouter votre ou vos fichier(s) site*.tgz au fichier index.txt se trouvant dans le répertoire source afin que ce ou ces fichier(s) soi(en)t proposé(s) en option durant l’installation. Cette opération n’est pas nécessaire pour les installations à partir de FTP ou toute autre type d’installation.

Comment puis-je installer plusieurs systèmes identiques ?

Voici quelques utilitaires que vous pouvez utiliser lorsque vous avez plusieurs systèmes OpenBSD identiques à déployer.

Les fichiers siteXX.tgz et install/upgrade.site

Voir l’article précédent.

Restauration depuis dump(8)

Sur la plupart des architectures, le média de démarrage inclut le programme restore(8) qui peut être utilisé pour restaurer une sauvegarde faite par dump(8). Ainsi, vous pouvez démarrer depuis disquettes, CD, ou fichier bsd.rd, ensuite fdisk, disklabel, et restore pour restaurer la configuration désirée depuis une bande ou autre média, et installer les blocs de d’amorce. Plus de détails ici.

Image de disque

Malheureusement, il n’existe pas de paquetage d’image de disque reconnaissant le FFS, et qui pourrait faire une image contenant simplement l’espace de disque utilisé. La plupart des solutions d’image de disque traiteront la partition OpenBSD comme une partition “générique”, et pourront simplement faire l’image de l’intégralité du disque. Cela rejoint souvent notre but, mais souvent avec d’énormes quantités d’espace perdu – une partition /home de 10Go vide demandera 10Go d’espace dans l’image, même s’il n’y a aucun fichier à l’intérieur. Tandis que vous pouvez typiquement installer une image de disque sur un disque plus grand, vous ne pourrez pas l’installer sur un disque de plus petite taille.

Si cela est pour vous acceptable, vous devriez trouver dans la commande dd tout ce dont vous avez besoin, autorisant la copie d’un disque vers un autre, secteur-par-secteur. Celui-ci vous fournira souvent les mêmes fonctionnalités que les programmes commerciaux, sans le prix.